La cour d'appel de Dijon (Côte-d'Or) doit se prononcer vendredi 4 août dans l'après-midi sur l'avenir de Murielle Bolle, témoin clef dans l'affaire Grégory. "Murielle Bolle est arrivée vers 9h30 sous haute protection pour cette audience qui s'est tenue à huis clos à la cour d'appel. Selon ses avocats, elle a beaucoup maigri. Elle vit très mal ses conditions de détention et fréquente très peu de détenus. Elle serait légèrement dépressive. À la sortie de cette audience qui a duré 2 heures et demi, un avocat de la partie civile nous a confié qu'il l'avait trouvée corsetée et cadenassée dans ses dénégations", indique Frédéric Crotta.Le procureur général refuse la mise en libertéPour éviter certaines pressions sur elle, ses avocats ont proposé de l'éloigner. "Un hébergement a été trouvé dans la Nièvre, c'est un retraité qui l'a proposé spontanément. Ces pressions sont la raison essentielle pour laquelle le procureur général refuse cette mise en liberté. Murielle Bolle devrait être fixée sur son sort dans l'après-midi aux alentours de 16 heures", conclut le journaliste.