Affaire du "Grêlé" : comment le tueur a-t-il été retrouvé ?

L'affaire a agité le XXe siècle. Pour plusieurs générations de policiers de la brigade criminelle, retrouver "le Grêlé" était devenu une obsession. Ce fut enfin le cas jeudi 30 septembre, après 35 ans d'enquête. Le principal indice était un portrait-robot d'un homme au visage grêlé. Lorsque la technique de l'ADN apparaît au milieu des années 90, les enquêteurs espèrent enfin avoir un élément déterminant. "Tout le travail de ces enquêteurs, au fil des années, a été de travailler sur ces éléments, et travailler avec ces nouvelles techniques qui sont apparues et notamment, bien sûr, l'ADN", explique Christian Flaesch, ancien directeur de la police judiciaire.

Il avoue et se suicide 

Une nouvelle juge, attribuée à l'affaire en 2014, va mettre les enquêteurs sur une nouvelle piste. Et si le tueur était un gendarme ? Après avoir identifié tous les éléments identitaires du grêlé, 750 gendarmes ont reçu une convocation, dont François Vérove. Ce dernier s'est donc donné la mort, en avouant être le tueur recherché depuis tant d'années.