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Vidéos Elections régionales : cinq moments qui nous ont fait rire pendant la campagne

A 48 heures du premier tour, retour sur les moments qui ont égayé une campagne électorale plombée par les attentats et la montée du Front national.

Article rédigé par Céline Bernatowicz
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Capture d'écran d'une vidéo dans laquelle l'ancien ministre Frédéric Cuvillier pousse la chansonnette contre le Front national.  (FACEBOOK)

Attentats du 13 novembre, état d'urgence, montée du Front national… Nicolas Dupont-Aignan, candidat de son parti Debout la République en Ile-de-France, l'a reconnu : "Je n'avais jamais vu une campagne aussi déprimante." Au milieu de ce marasme, quelques moments nous ont quand même fait sourire. Francetv info en a retenu cinq.

1Quand Valérie Pécresse a dit qu'il n'y avait "rien de tel qu'une femme pour faire le ménage"

La campagne électorale a commencé tôt pour Valérie Pécresse. Le 11 mai dernier, la tête de liste LR-UDI en Ile-de-France nettoie un ancien camp de Roms à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). A la tâche, gants en caoutchouc et pelle en mains, la candidate de droite sort un argument choc (et sexiste) : "Rien de tel qu'une femme pour faire le ménage !" Une séquence qui n'a pas échappé au "Petit Journal" de Canal+ : 



2Quand Frédéric Cuvillier a poussé la chansonnette contre Marine Le Pen

Pour contrer la progression du Front national, Frédéric Cuvilier, tête de liste PS dans le Pas-de-Calais, a trouvé la solution : il pousse la chansonnette ! "Quand Le Pen monte, j'ai honte. Quand elle descend, j'suis content." Un "message des gens du Pas-de-Calais à la France" qui, à défaut de briller pour son lyrisme, a été visionné près de 150 000 fois sur Facebook depuis le 3 novembre. 

"Quand Le Pen Monte"
"Quand Le Pen Monte" : L'ex-secrétaire d'Etat aux Transports publie une chanson contre le FN "Quand Le Pen Monte" (FREDERIC CUVILLIER / FACEBOOK)

3Quand Wallerand de Saint-Just a déclaré qu'il visait "l'électorat swag"

Relooké en hipster sur son logo de campagne, Wallerand de Saint-Just, tête de liste pour le Front national en Ile-de-France, cherche à conquérir un électorat plus jeune, "plus swag", "plus détendu", selon ses propres mots. Ce qui est moins "cool", en revanche, c'est de devoir répondre aux questions d'un journaliste sur la mise en examen du parti d'extrême droite dans le cadre du financement de ses campagnes, tout en restant décontracté.

4Quand Hervé Morin s'est montré incapable de placer les villes de Normandie sur une carte de sa région

Tête de liste de la droite et du centre en Normandie, Hervé Morin s'est rapidement illustré pour sa méconnaissance géographique de la région. Devenu la risée du web après avoir qualifié l'Orne de "trou du cul du monde", l'ancien ministre de la Défense s'est montré incapable de situer les grandes villes normandes sur une carte. Gênant.

5 Quand le candidat frontiste en Corse a enchaîné les "euuuuuh", les "hummmm" et les "euuuuuh"

En Corse, le candidat du Front national n'avait visiblement pas révisé ses fiches... Mercredi 2 décembre, lors d'un débat télévisé organisé par France 3, Christophe Canioni n'a pas franchement brillé par son éloquence... Intervenu une petite douzaine de fois seulement sur plus d'une heure et demie de débat, le frontiste a ponctué ses vagues réponses de "euh" et de silences plutôt fâcheux.

La tête de liste du Front national aux élections territoriales en Corse a participé au débat télévisé organisé par France 3 Corse, mercredi 2 décembre, à quelques jours du premier tour du scrutin. Face à ses rivaux et aux questions posées par les journalistes, Christophe Canioni a été pris de court sur plusieurs sujets cruciaux de l'économie locale.
Régionales : le candidat FN en Corse peine à répondre aux questions La tête de liste du Front national aux élections territoriales en Corse a participé au débat télévisé organisé par France 3 Corse, mercredi 2 décembre, à quelques jours du premier tour du scrutin. Face à ses rivaux et aux questions posées par les journalistes, Christophe Canioni a été pris de court sur plusieurs sujets cruciaux de l'économie locale. (FRANCE 3 CORSE)

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