Présidentielle 2022 : Éric Zemmour, Valérie Pécresse, Yannick Jadot... Les grands perdants du premier tour
Les échecs de certains candidats au premier tour de l'élection présidentielle vont contraindre les partis à faire leur propre analyse, mais surtout à trouver des fonds en urgence pour financer leurs campagnes non remboursées dans leur totalité par l'État. C'est le cas de Valérie Pécresse (LR) et de Yannick Jadot (EELV).
Pour la candidate des Républicains, Valérie Pécresse, c'est une défaite historique. Lundi 11 avril, lors de son arrivée au siège du parti, Valérie Pécresse a lancé un appel aux dons après sa non-qualification pour le second tour de l'élection présidentielle. "La situation financière de ma campagne est désormais critique. Nous n'avons pas atteint les 5% qui nous permettraient d'obtenir les 7 millions de remboursement de l'État que nous escomptions", a affirmé la présidente (LR) du conseil régional d'Île-de-France, qui a ajouté être "endettée personnellement à hauteur de 5 millions d'euros".
"Nous devrons trouver 2 millions d'euros en cinq semaines"
Autre fiasco électoral, mais aussi financier : celui des Verts. Dimanche, Yannick Jadot n'a pas atteint les 5%. Le candidat écologiste ne sera donc pas remboursé. Les écologistes ont donc eux aussi lancé un appel aux dons. "Rater la marche des 5% a des conséquences financières extrêmement concrètes. Nous devons trouver 2 millions d'euros en cinq semaines", a expliqué Julien Bayou, secrétaire national d'Europe Écologie-Les Verts. L'autre grand perdant de cette soirée électorale, c'est le Parti socialiste. À l'annonce des résultats, ce fut la douche froide : avec 1,7% des voix récoltées par Anne Hidalgo, c'est la pire défaite électorale du PS, menacé de disparition. Éric Zemmour fait aussi partie des déçus de la soirée. Celui qui voulait faire mentir les sondages se retrouve à la quatrième place, bien loin de ses ambitions initiales. Mais ses frais de campagne seront remboursés, lui qui a réuni 7,2% des suffrages.
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