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Présidentielle 2022 : Emmanuel Macron "aime le débat", encore faut-il "qu'il soit utile aux Français", indique Gabriel Attal

Lors de son premier déplacement de campagne lundi à Poissy, dans les Yvelines, le président de la République a indiqué qu'il ne souhaitait pas débattre avec les onze autres candidats à l'élection présidentielle avant le premier tour.

Article rédigé par franceinfo
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Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, sur France Inter le 25 mars 2021. (FRANCEINTER / RADIOFRANCE)

"Emmanuel Macron n'a pas de problème pour être interpellé, mais encore faut-il qu'il puisse répondre", lance mardi 8 mars sur France Inter Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement. Gabriel Attal était interpellé sur les propos d'Emmanuel Macron qui a confirmé la veille lors de son premier déplacement de campagne à Poissy (Yvelines) qu'il ne souhaitait pas débattre avec les onze autres candidats à l'élection présidentielle avant le premier tour.

Emmanuel Macron "aime le débat", encore faut-il "qu'il soit utile aux Français pour qu'ils puissent avoir connaissance des uns et des autres" candidats "pour décider", a ajouté Gabriel Attal. "Vous auriez 1h50 d'interpellation du président et 10 minutes pour le président pour répondre, souligne le porte-parole du gouvernement. Cela veut dire que matériellement il n'aurait même pas la possibilité de répondre aux questions qui lui seraient posées."

"Ce ne serait pas un débat, ce serait du spectacle, du buzz, une foire d'empoigne !"

Gabriel Attal

à franceinto

Alors le président-candidat va-t-il se cantonner à des exercices sécurisés comme celui de ce lundi à Poissy, dans les Yvelines ? "Hier il a répondu à une interview de vos confrères avec des Français sur la question des droits des femmes, poursuit Gabriel Attal. Il a répondu à une chaîne de télévision et au magazine Elle. Il a eu un débat avec des Français le soir (...) Vous verrez que dans les prochaines semaines nous démentirons ce genre d'assertions, la réalité c'est qu'il cherche le débat."

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