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PSA dévoile son plan stratégique

Carlos Tavares, le nouveau patron de PSA Peugeot Citroën, a dévoilé lundi son plan stratégique "Back in the race". Ce plan, présenté devant les salariés du groupe, prévoit des économies, un repositionnement de ses marques et un renforcement à l'international.
Article rédigé par Isabelle Raymond
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Benoit Tessier Reuters)

"Back in the race" ("De retour dans la course" en français). C'est ainsi que Carlos Tavares a baptisé le plan stratégique qui doit relancer PSA Peugeot Citroën. Devant la presse et les salariés du groupe, le nouveau patron du constructeur automobile a défini lundi la nouvelle ligne du groupe, "un véritable changement de mentalité" selon lui.

Réorganisation des modèles

Pour retrouver le chemin de la croissance, PSA veut s'appuyer sur ses marques, Peugeot et Citroën, et faire de la gamme DS une gamme "premium". "Nous pouvons rendre ces marques complémentaires" , a expliqué le patron du groupe. Selon lui, il faut centrer Citroën sur "l'usage et innovation",  Peugeot deviendrait une marque "haut de gamme généraliste , sophistiquée et élégante, et la gamme DS représenterait le French glamour, la French touch".

Des modèles réorientés et moins nombreux. De 45 aujourd'hui, ils passeraient à 26 en 2022. Une simplification de gamme qui devrait aller de paire avec une augmentation des prix, les voitures du groupe étant jugées trop bon marché par rapport à ses concurrents.

Vers l'international


PSA Peugeot Citroën veut aussi se renforcer dans les régions du monde en croissance, notamment en Chine. D'ici 2020, le constructeur automobile compte bien écouler plus d'un million d'unités dans le pays, grâce à son partenariat avec Dongfeng, qui va entrer dans son capital.

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Concernant la France, Carlos Tavares s'est engagé à respecter l'accord de compétitivité signé l'an dernier et qui empêche toute nouvelle fermeture d'usine d'ici 2016. Mais pas de quoi rassurer le premier syndicat de l'entreprise, la CGT, qui a dénoncé une "course aux profits" . Ces annonces n'ont pas convaincu non plus les marchés, à midi l'action du groupe était en baisse de 4,53%.

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