Carburants : la CGT évoque une "levée du mouvement" d'ici le week-end

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Des automobilistes patientent pour faire le plein dans une station-service d'Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), mercredi 31 mai 2017. (MAXPPP)

Les syndicats étaient reçus au ministère du Travail en fin de journée.

Ce qu'il faut savoir

Vers une sortie de crise ? La CGT-Transports, à l'origine de la grève des conducteurs de camions transportants des matières dangereuses (carburants, gaz...), a indiqué que des "avancées significatives" avaient eu lieu lors de la réunion organisée mercredi 31 mai au soir au ministère des Transports. La "levée du mouvement", qui paralyse des centaines de stations-service, pourrait avoir lieu "en vue du week end de trois jours" de la Pentecôte, a précisé un responsable du syndicat.

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L'Ile-de-France, région la plus touchée. En Ile-de-France, les "barrages filtrants", mis en place à l'entrée des dépôts pour "informer" les conducteurs de camions, ont été "maintenus", afin "de continuer à mettre la pression sur les organisations patronales", a indiqué Fabrice Michaud de la CGT-Transports. Il en est de même à Grand-Quevilly, près de Rouen. "Des tracts sont distribués aux chauffeurs, mais il n'y a pas de blocage", a ajouté la même source.

Ce que réclament les grévistes. La grève, lancée vendredi en plein week-end de l'Ascension par la CGT, vise à pousser le patronat (FNTR, TLF, OTRE) à "négocier" l'insertion dans la convention collective du transport routier de "spécificités" propres aux matières dangereuses. Elle demande notamment une durée journalière de travail maximale de 10 heures, un suivi médical semestriel spécifique, un taux horaire minimal de 14 euros de l'heure et un treizième mois.

La surconsommation en cause ? Le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, affirme mercredi que "toutes les stations sont approvisionnées au rythme normal" et appelle à la "responsabilité" des consommateurs pour ne pas céder "à la panique" et surconsommer. Un ton rassurant qui tranche avec les chiffres. A 17 heures, mercredi, plus de 500 stations n'ont plus une goutte d'essence à vendre, principalement en Ile-de-France.