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Accident de la route : l'e-constat amiable bientôt sur mobile

Terminé le constat d'accident de voiture que l'on retrouve tout chiffonné au fond la boîte à gants, quand on le retrouve. D'ici un an, la déclaration amiable pourra se faire via son téléphone portable, grâce à l'e-constat, révèlent Les Echos. Une déclaration dématérialisée plébiscitée par les assureurs et qui devrait faciliter la gestion des sinistres.
Article rédigé par Cécile Mimaut
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Franceinfo (Franceinfo)

Moins de paperasse, des délais de déclaration presque instantanés,
une gestion des sinistres optimisées et des remboursements du coup plus rapide...
Les démarches après un accrochage sur la route pourraient bientôt être simplifiées
grâce à l'arrivée, en 2015, de l'e-constat. A l'origine de cette innovation
technologique, qui permettra donc aux automobilistes de remplir leur constat d'accident
directement sur leur Smartphone, il y a les assureurs eux-mêmes "qui travaillent
ensemble depuis plusieurs mois" à son développement, révèlent Les Echos .

Envoyé instantanément à l'assurance

Pour se le procurer, il suffira de télécharger l'application qui s'adressera aussi bien aux détenteurs d'Androïd que d'iPhone. Les
concepteurs ont misé sur la simplicité d'utilisation, et comme l'automobiliste
n'est pas à l'abri d'une erreur de saisie, il devrait même être possible de
pré-remplir certaines informations de l'e-constat, auquel on pourra aussi adjoindre des photos des dégats matériels sur le véhicule par exemple. Une fois la déclaration
terminée, il suffira de la signer de son doigt grâce à l'écran tactile du
téléphone, de l'envoyer à son assurance et d'attendre le message de confirmation qui arrivera par texto et courrier électronique.

La même valeur légale que le papier

Les assureurs estiment qu'il faudra cependant faire un gros
travail de pédagogie auprès des usagers pour qui le bon vieux constat papier risque
de rester la référence. Ce constat dématérialisé est déjà utilisé aux Pays-Bas depuis
un peu plus de deux ans... mais ne représente que 5% seulement des déclarations d'accident,
soulignent Les Echos

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