Traité transatlantique : pas d'huile sur le feu en période électorale
Pendant toute la semaine, les dizaines de négociateurs américains et européens qui préparent l'accord de libre-échange entre les Etats-Unis et l'Europe (Transatlantic Free Trade Area ou TAFTA) se sont retrouvés à huis clos dans un centre de conférence près de Washington. Les échos de la campagne européenne leur sont sans doute quand même parvenus. L'objectif c'est donc de rassurer. Ayez d'autant moins peur que nous ne décidons ici de rien. Message passé par le chef de la délégation européenne, Ignacio Garcia Bercero :
"Le travail que nous effectuons à ce stade des négociations est essentiellement technique. Nous examinons seulement un certain nombre de sujets pour permettre de prendre les décisions politiques qui interviendront plus tard."
Des discussions techniques certes mais qui durent depuis près d'un an. D'où l'interrogation : quel bilan, où en êtes-vous? Des questions sont simples et la réponse, d'une certaine manière, également. "Nous en sommes à la 5e séance, version américaine. Où nous devons en être au bout de onze mois, version européenne ". On comprend qu'il n'est pas question de s'avancer plus en période électorale, sur le "vieux continent" ce week-end, aux Etats-Unis en novembre prochain. D'ici là, il faut surtout éviter de jeter de l'huile sur le feu et par exemple sur le désormais fameux poulet lavé à la Javel, symbole actuel de la malbouffe.
"Il n'y a aucune intention de forcer les Européens à manger quoi que ce soit qu'ils ne veulent pas manger. Ce n'est pas l'objet de ces négociations ", a promis le négociateur américain, Dan Mullaney, lors de la conférence de presse de clôture.
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