Taxe Tobin : Berlin veut toujours un accord européen, mais salue l'initiative française

Officiellement, la position n'a pas changé. Tout juste a-t-elle un peu évolué : Angela Merkel n'est plus formellement opposée à la création d'une taxe sur les transactions financières - elle salue l'exemple français, d'ailleurs. Mais la Chancellière préférerait une solution européenne...

Nicolas Sarkozy était à Berlin, pour tenter de convaincre du bien-fondé de sa démarche. Merkel s'est bornée à saluer cette volonté - mais elle n'a pas (plus) menacé de veto.

A l'issue de leur entretien, le président français a assuré : "Angela Merkel et moi avons toujours dit que nous croyions au principe de cette taxe. Nous avons mené un fameux combat, à la table du G20, à la table du G8 et à la table des sommets européens. Et la Commission (européenne, NDLR) a repris notre idée et remis sur la table une proposition de directive, il n'y a aucune précipitation de ma part" . Et de conclure : "si nous ne montrons pas l'exemple, ça ne se fera pas".

Reste que, côté allemand, il n'y a toujours pas d'accord au sein du gouvernement.