"Dans la constitution c'est le Premier ministre qui choisit, mais dans la vraie vie c'est Emmanuel Macron qui, semble lui, pressé d'en finir peut-être dès ce mercredi (26 février). Alors qu'Édouard Philippe pencherait pour une petite semaine supplémentaire de débat, mais ça ne change pas grand-chose. Ce qui se joue c'est la bataille de l'opinion", explique la journaliste Nathalie Saint-Cricq sur le plateau du 20 Heures."Les Français sont plutôt hostiles à cette réforme mal expliquée"Est-ce un pari risqué à trois semaines des municipales ? "C'est risqué pour tout le monde. C'est risqué pour Emmanuel Macron qui espère clore la séquence (...) Pour l'instant les Français sont plutôt hostiles à cette réforme, mal expliquée depuis le début. L'opposition joue le pourrissement. Et il y a au milieu la majorité qui veut que le texte retenu tienne compte de ses amendements concernant les femmes ou la pénibilité pour accepter d'avaler la pilule", poursuit la journaliste.