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Renault inaugure sa nouvelle usine en Algérie

Deux ministres français, Laurent Fabius pour les Affaires étrangères et Emmanuel Macron pour l'Economie, sont en Algérie ce lundi. Ils seront accompagnés du patron de Renault-Nissan, Carlos Ghosn, pour inaugurer la toute nouvelle usine d'Oran, symbole de la nouvelle coopération économique franco-algérienne, basée sur la coproduction.
Article rédigé par Isabelle Raymond
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Renault inaugurera ce lundi sa toute nouvelle usine d'Oran, symbole de la nouvelle coopération économique franco-algérienne, basée sur la co-production © Maxppp)

C'est un enjeu majeur pour l'Algérie puisque la toute nouvelle usine Renault d'Oran est la première du genre, première usine automobile dans un pays qui dépend à 98% de ses exportations d'hydrocarbures et qui tente ainsi de diversifier son activité en développant son industrie.

25.000 véhicules par an seulement

Pour la marque au losange, l'Algérie n'est pas un marché négligeable. C'est le deuxième du continent. Renault y est le premier constructeur avec 25% de parts de marché. Cette usine d'assemblage sera d'ailleurs destinée au marché local. Mais le constructeur a  des ambitions plutôt modestes dans un premier temps : 350 emplois et 25.000 véhicules maximum fabriqués sur place chaque année. Rien à avoir avec les 180.000 voitures produites dans l'usine de Tanger, au Maroc voisin, destinées cette fois-ci au marché européen.

Des avantages fiscaux

Pour s'implanter en Algérie, Renault a dû se plier à la loi algérienne. L’état détient 51% du capital. En échange, le constructeur automobile français a obtenu des exonérations fiscales considérables pendant plusieurs années.

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