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Prime pour les retraites modestes : "De l'enfumage" pour la CGT

François Thiery-Férier, secrétaire général des retraités CGT, se montre critique envers l'annonce de Manuel Valls du versement d'une prime de 40 euros aux retraités modestes. Pour lui, il fallait revaloriser l'ensemble des retraites, et rééquilibrer face aux entreprises.
Article rédigé par Fabienne Sintes
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Les retraités avaient manifesté à Paris, le 3 juin dernier © MAXPPP)

Dans la foulée de son discours de politique générale, Manuel Valls était invité sur le plateau du journal télévisé de TF1 mardi soir. Le Premier ministre en a profité pour préciser une annonce de son discours de politique générale : le versement d'une prime de 40 euros aux retraités les plus modestes, ceux dont les pensions mensuelles n'excèdent pas les 1.200 euros. "Ce n'est pas grand chose 40 euros, mais cela permet de maintenir les petites retraites au niveau du coût de la vie ", a ajouté le chef du gouvernement, qui a obtenu le vote de confiance de l'Assemblée nationale mardi.

Les réactions à cette annonce n'ont pas tardé. Ce mercredi matin, sur France Info, le représentant de la CGT a parlé "d'enfumage ". Pour François Thiery-Férier, secrétaire général de la CGT-Retraités, "ça ne correspond pas aux attentes ". "Je ne vois pas quelle centrale syndicale accepterait cette prime ", a-t-il ajouté. Pour lui, la solution est autre : "Je pense qu'il fallait revaloriser l'ensemble des retraites [...] Ca va faire 30 mois sans revalorisation des retraites ". D'autant que la situation est grave, selon lui : "Ce sont deux millions de retraités qui sont de nouveau imposés cette année ".

De quoi nourrir les revendications des syndicats qui appellent à une grande journée de mobilisation le 30 septembre prochain.

François Thiery-Férier, secrétaire général de la CGT-Retraités, invité de France Info

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