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Un rassemblement a été organisé le 9 mars à Paris pour soutenir les journalistes tenus en otages depuis fin décembre

En parallèle, France Télévisions a organisé mardi 9 mars une journée de soutien aux deux journalistes de France 3 enlevés le 29 décembre en Afghanistan."La mobilisation pour les retrouver au plus vite est quotidienne et cette journée rappellera notre solidarité envers nos deux confrères et leurs familles", souligne France Télévisions.
Article rédigé par France2.fr
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Rassemblement de soutien aux journalistes otages en Afghanistan (Paris, 9 mars 2010) (F2)

En parallèle, France Télévisions a organisé mardi 9 mars une journée de soutien aux deux journalistes de France 3 enlevés le 29 décembre en Afghanistan.

"La mobilisation pour les retrouver au plus vite est quotidienne et cette journée rappellera notre solidarité envers nos deux confrères et leurs familles", souligne France Télévisions.

Le groupe public précise que "sur France 2, France 3 et RFO/France O toutes les éditions d'information rappelleront la captivité de Hervé et Stéphane" retenus en otages en Afghanistan. La journée de soutien a débuté dès les éditions d'information de Télématin.

Mardi, le ministre de la Défense, Hervé Morin, a assuré qu'il y avait "des preuves de vie très récentes" des deux journalistes.

Ce rassemblement organisé par Reporters sans frontières (RSF), le Syndicat national des journalistes (SNJ) et la Société des journalistes de France 3 au Trocadéro à Paris a regroupé environ 500 personnes. Le président de RSF, Dominique Gerbaud, résume en une phrase le message du jour: "cela fait 70 jours aujourd'hui et on a pas envie de laisser passer les jours et les semaines sans rien faire". Plusieurs anciens journalistes otages étaient également présents, dont Philippe Rochot, détenu trois mois au Liban en 1986, et Florence Aubenas, séquestrée cinq mois en Irak en 2005.

Florence Aubenas porte-parole des otages
Sous un soleil d'hiver devant la tour Eiffel, plusieurs intervenants sont revenus sur l'attitude des pouvoirs publics qui, après avoir recommandé le silence autour de ces enlèvements, s'étaient montrés critiques à l'endroit du travail des deux journalistes. Dernier en date, le général Georgelin alors chef d'Etat major, avait déclaré : "à l'heure actuelle, nous avons déjà dépensé plus de10 millions d'euros pour cette affaire. Je donne le chiffre parce que j'appelle au sens de la responsabilité des uns et des autres". En guise de réponse, Florence Aubenas a déclaré mardi: "les journalistes ont respecté cette consigne de silence jusqu'à présent, ce qui est étonnant, c'est que ceux qui demandent qu'elle soit respectée ne la tiennent pas eux-mêmes et sont les premiers à accabler nos deux confrères".

Trois autres rassemblements ont eu également lieu à Rennes, Montpellier et Lille.

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