Les personnels techniques de Radio France ont décidé mercredi de cesser leur grève et de reprendre le travail
Le mouvement, débuté dimanche à minuit à l'appel de la CGT, la CFDT et Sud pour des raisons salariales, perturbait les antennes de France Info et France Inter et dans une moindre mesure, France Culture et France Bleu.
Il concernait la "brigade de renfort" dont les collaborateurs remplacent des techniciens d'antenne dans les chaînes de Radio France.
La fin de la grève a été décidée, selon des sources syndicales, à l'issue d'une réunion avec la direction du groupe public. Les grévistes doivent reprendre le travail mercredi soir à minuit, ont indiqué les syndicats.
Les syndicats ont signé un accord qui comprend, selon Sud, une hausse de "90 euros bruts pour toutes les personnes justifiant d'un an ancienneté" au sein de la "brigade de renfort". Les grévistes demandaient une revalorisation salariale via une prime mensuelle de 200 euros. "L'accord ne prend pas en compte le fait que beaucoup de ces brigadiers sont des jeunes passés par la case précarité, et dont la spécificité financière a été gommée au fil des ans", a-t-il regretté un représentant de Sud. "Mais ce mouvement a fait émerger une conscience chez eux, et ils sont maintenant déterminés à faire entendre leur voix lors des négociations sur les conventions collectives", a ajouté le syndicaliste.
La direction et les trois syndicats appelant à la grève étaient entrés en négociation en fin d'après-midi mardi.
La "brigade de renfort" comprend 48 collaborateurs chargés toute l'année du remplacement des techniciens d'antenne au sein des différentes chaînes de Radio France pour les congés, les maladies, notamment. La CGT a expliqué au début du mouvement que les grévistes étaient "des techniciens en début de carrière, qui tournent sur toutes les antennes sans bénéficier des primes et des avantages de ces antennes".
Ils avaient pris les rédactions de court, en pleines vacances scolaires, une période où ils sont particulièrement sollicités.
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