Cet article date de plus de huit ans.

Trois personnes interpellées dans le cadre de l'enquête sur les attentats de janvier 2015

Le lien exact entre ces personnes et les attentats de "Charlie Hebdo", de l'Hyper Casher et le meurtre d'une policière à Montrouge n'a pas été précisé. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Des messages et des fleurs devant le siège de "Charlie Hebdo", à Paris, le 12 janvier 2015, cible d'un attentat le 7 janvier 2015. (BERTRAND GUAY / AFP)

L'enquête sur les attentats de janvier 2015 se poursuit. Mardi 15 mars, dans la matinée, trois personnes ont été interpellées, notamment dans le Loiret, indiquent des sources judiciaires, confirmant une information de M6.

Le lien exact entre ces personnes et les attentats de Charlie Hebdo, de l'Hyper Casher et le meurtre d'une policière à Montrouge n'a pas été précisé par ces sources.

Ces interpellations étaient menées par la sous-direction antiterroriste (SDAT) et la Police judiciaire d'Orléans, dans le cadre de l'enquête dirigée par le parquet de Paris.

Des "soutiens logistiques" ? 

Selon les informations de M6, la SDAT recherchaient "de potentiels soutiens logistiques". Le 7 janvier 2015, les frères Chérif et Saïd Kouachi avaient tué onze personnes, parmi lesquelles cinq dessinateurs - Cabu, Wolinski, Charb, Tignous, Honoré - et l'économiste Bernard Maris, au siège de Charlie Hebdo, à Paris, aux cris de "Allah akbar !" avant d'abattre le policier Ahmed Merabet.

Le lendemain, un autre jihadiste, Amedy Coulibaly, avait tué une policière municipale à Montrouge (Hauts-de-Seine).

Le 9 janvier, il prenait en otage les clients d'un supermarché casher porte de Vincennes, à Paris, tuant quatre personnes et en blessant grièvement sept autres avant d'être lui-même tué par les forces de l'ordre. En fin d'après-midi, les frères Kouachi, réfugiés dans une imprimerie de Dammartin-en-Goële (à 45 km au nord-est de Paris), étaient également tués.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.