Le géant américain se dit prêt à apporter 1,9 milliard d'euros sur les 3,3 milliards nécessaires pour restructurer Opel

Auparavant, le constructeur automobile américain plafonnait sa participation à 600 millions de dollars.

General Motors est désormais prêt à "contribuer à plus de 50% au besoin total de financement", sous forme de prêts à sa filiale et de transferts de titres financiers, a-t-il indiqué mardi dans un communiqué.

"En conséquence, le total des garanties de crédit demandées aux gouvernements européens sera réduit de 2,7 milliards à 2 milliards", ajoute-t-il. "Nous espérons que cet engagement fort sera considéré comme une étape importante dans nos discussions en cours sur les garanties" demandée aux Européens, a déclaré le patron d'Opel Nick Reilly.

Le coût total de la restructuration, estimé jusqu'ici à 3,3 milliards d'euros, a été revu en hausse de 415 millions à la demande des gouvernements européens, "pour tenir compte de l'impact potentiel d'une évolution négative des marchés". Le plan de sauvetage d'Opel demeure suspendu au bon vouloir des gouvernements européens. Berlin, jusqu'ici appelé à contribuer à plus de la moitié du total des aides publiques, soit 1,5 milliard, a sévèrement critiqué ce plan, jugé insuffisant.

General Motors, renfloué en 2009 par l'Etat américain, voulait dans un premier temps vendre Opel, mais y a renoncé en novembre, et a entrepris finalement de restructurer lui-même l'entreprise au grand dam de l'Allemagne. Berlin avait déclaré sa préférence pour le canadien Magna, adossé à la banque russe Sberbank. Opel veut supprimer 8.300 emplois sur environ 50.000 en Europe. L'Allemagne perdra 3.911 emplois, sur 24.300.

GM rappelle des véhicules en Amérique du Nord
Par ailleurs, le constructeur automobile américain a annoncé le rappel en Amérique du Nord de 1,3 million de véhicules qui pourraient souffrir d'un problème de direction, alors qu'une enquête a été ouverte par les autorités américaines après plusieurs accidents. Le rappel concerne des modèles Chevrolet Cobalts 2005-2010 et des Pontiac G5 2007-2010, ainsi que des modèles similaires vendus au Canada et au Mexique, a annoncé le géant américain dans la nuit de lundi à mardi.

Cette campagne de rappel intervient alors que le numéro un mondial de l'automobile, le japonais Toyota, a rappelé près de 9 millions de voitures dans le monde, dont 6 millions aux USA, en raison de problèmes affectant les pédales d'accélération ou le système de freinage de plusieurs modèles.