Le démarrage de l'EPR de Flamanville est reporté d'un an, à 2017
EDF a annoncé, mardi, un nouveau retard dans la construction de ce réacteur nucléaire dans le département de la Manche.
Nouveau retard sur le chantier de l'EPR de Flamanville (Manche). EDF a annoncé mardi 18 novembre que le réacteur nucléaire démarrerait en 2017, soit un report d'un an. "Les travaux préparatoires menés dans le cadre de la revue de projet qui se tiendra fin novembre avec l'ensemble des fournisseurs ont mis en évidence un décalage dans le planning du chantier. Le démarrage de l'installation est désormais prévu en 2017", a indiqué EDF.
L'électricien, qui est maître d'œuvre, attribue ce retard notamment à des "difficultés" rencontrées par Areva, le concepteur du réacteur, "sur la livraison d'équipements tels que le couvercle et les structures internes de la cuve" et "la mise en place de la réglementation des équipements sous pression nucléaires (ESPN) pour laquelle Flamanville 3 est tête de série, en particulier sur un lot de montage réalisé par Areva et ses entreprises sous-traitantes".
L'EPR devait à l'origine démarrer en 2012
Areva n'a pas souhaité faire de commentaire. "Il y a un problème à Flamanville", avait indiqué un peu plus tôt une source proche du dossier à l'AFP, précisant qu'"un défaut a été constaté dans une soudure réalisée entre un générateur de vapeur et une branche d'une boucle primaire de la centrale de Flamanville 3".
Une autre source proche du dossier avait précisé que "ce retard" entraînerait "des surcoûts importants", ce qu'EDF n'a pas confirmé.
Le chantier de l'EPR de Flamanville a accumulé les déboires depuis 2007 : sa mise en service avait déjà été retardée à 2016, contre 2012 prévu initialement, et son coût a presque triplé. Il atteint désormais 8,5 milliards d'euros.
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