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La zone euro a décidé lundi de doubler la capacité de prêt de son futur Fonds de soutien aux pays en difficulté

"Nous sommes tombés d'accord pour prévoir un montant" de capacité "de prêt de 500 milliards", a déclaré, à Bruxelles, le chef de file des ministres des Finances de la zone euro, Jean-Claude Juncker.Ce dispositif est destiné à rassurer les marchés alors que les craintes ressurgissent dans l'Union monétaire.
Article rédigé par France2.fr
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Jean-Claude Juncker sonnant la cloche de la séance de l'Eurogroupe à Bruxelles, le 14/02/11 (AFP/Georges Gobet)

"Nous sommes tombés d'accord pour prévoir un montant" de capacité "de prêt de 500 milliards", a déclaré, à Bruxelles, le chef de file des ministres des Finances de la zone euro, Jean-Claude Juncker.

Ce dispositif est destiné à rassurer les marchés alors que les craintes ressurgissent dans l'Union monétaire.

Le futur mécanisme de soutien financier de la zone euro est appelé à voir le jour à partir de mi-2013, en remplacement de l'actuel dispositif de soutien temporaire, appelé Facilité européenne de stabilité financière (FESF) et créé en mai 2010 suite à la crise de la dette en Grèce.

Le nouveau dispositif sera soumis à révision régulière au moins tout les deux ans.

L'actuel dispositif est doté sur le papier de 440 milliards d'euros de garanties des Etats de la zone euro.

Mais dans les faits, il ne dispose que d'environ 250 milliards d'euros, le reste devant être mis de côté pour obtenir des conditions de prêt attractives.

La somme de 500 milliards d'euros est un montant que les ministres ont jugé "raisonnable" pour faire face, a déclaré la ministre française de l'Economie Christine Lagarde.

Marchés obligataires: l'inquiétude renaît

"La situation sur les marchés obligataires reste préoccupante", a convenu M. Juncker.

Après une période d'accalmie depuis le plan de sauvetage accordé à l'Irlande fin 2010, l'inquiétude grandit à nouveau sur les marchés en raison de la longueur des négociations entre pays européens pour finaliser leur dispositif anti-crise, et des divergences qu'ils affichent sur les réponses à apporter.

Les taux obligataires portugais à 10 ans ont atteint 7,3% environ lundi contre 7,175% vendredi. Dans la matinée de jeudi, ils avaient atteint un plus haut historique en séance à 7,636%.

Dans leur sillage, les taux espagnols se sont tendus, comme les taux irlandais.

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