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Près de deux salariés sur dix se déclarent proches du burn-out

Plus de la moitié des personnes interrogées (56%) lors de cette enquête pour le cabinet de conseil Great Place to Work indiquent que leurs conditions de travail ont évolué de manière négative ces trois dernières années.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Près d'un salarié sur deux (48%) se dit confronté à des situations de burn-out ou à des niveaux de stress très importants pour lui-même ou pour des proches, selon l'enquête de l'institut Think pour Great Place to Work. (BERLINER VERLAG / STEINACH / DPA-ZENTRALBILD / AFP)

Grosse fatigue. Près de deux salariés sur dix (17%) se disent potentiellement en situation de burn-out, c'est-à-dire d'épuisement professionnel, et trois sur dix (31%) disent être confrontés à ce problème dans leur entourage professionnel, selon une enquête de l'institut Think pour le cabinet de conseil Great Place to Work, publiée mercredi 7 janvier.

Près d'un salarié sur deux (48%) se dit ainsi confronté à des situations de burn-out ou à des niveaux de stress très importants pour lui-même ou pour des proches. Chez les managers, la part atteint 24%.

Dans l'attente des conclusions du comité d'experts

Le ministère du Travail a chargé, l'an dernier, un groupe de travail composé d'experts, de médecins et de psychologues de "clarifier ce que recouvre le burn-out", et de faire des recommandations pour mieux prévenir ce syndrome. Les conclusions de ce groupe de travail n'ont pas encore été publiées.

Début décembre, une trentaine de députés de la majorité ont demandé, de leur côté, dans une tribune publiée par le JDD, que le burn-out soit reconnu comme maladie professionnelle. A l'heure actuelle, seuls quelques dizaines de cas par an obtiennent cette reconnaissance. Il faut que la maladie entraîne une incapacité permanente de plus de 25% et qu'un lien "direct et essentiel" avec le travail soit mis en évidence, selon les dispositions en vigueur.

D'après l'étude pour Great Place to Work, plus de la moitié des personnes interrogées (56%) indiquent en outre que leurs conditions de travail et les pratiques d'encadrement ont évolué de manière négative ces trois dernières années, et seul un salarié sur deux affirme que son entreprise prend en compte le bien-être des salariés. Par ailleurs, 83% des salariés sont pessimistes sur une reprise économique rapide en France, un chiffre en hausse de six points sur un an.

 

L'enquête a été menée en ligne du 7 au 14 octobre auprès d'un échantillon représentatif de 1 000 salariés français issus d'entreprises et d'administrations, selon la méthode des quotas.

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