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Perquisitions chez Orange, soupçonné par l'UE d'abus de position dominante

La Commission européenne a perquisitionné Orange, Deutsche Telekom et Telefonica, qu'elle soupçonne d'abus de position dominante dans les services de connectivité internet.

Article rédigé par franceinfo avec Reuters
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Le logo du groupe Orange, ici en Pologne, le 12 juin 2013. (BLOOMBERG / GETTY IMAGES)

Orange et deux autres opérateurs téléphoniques européens sont dans le collimateur de Bruxelles. La Commission européenne a confirmé, jeudi 11 juillet, avoir lancé une série de perquisitions aux sièges du groupe français, de l'Allemand Deutsche Telekom et de l'Espagnol Telefonica. Selon Le Figaro et l'exécutif européen, les agents bruxellois recherchent des preuves d'éventuels abus de positions dominantes sur le marché de la fourniture d'accès à internet. 

Ces perquisitions, dont la première a été réalisée le 9 juillet dans plusieurs Etats-membres, devraient durer jusqu'à vendredi, avance le quotidien. "Les agents de la Commission visitent plusieurs sites du groupe, indique un porte-parole d'Orange. L'inspection dans nos locaux peut durer quelques jours. (…) A ce stade, les pratiques d'Orange ne sont pas incriminées."

Pourquoi de telles perquisitions ? "L'incompréhension prévaut tant au sein des états-majors des trois groupes que du gouvernement", indique Le Figaro. La Commission précise que l'interconnectivité assurée par les opérateurs est "cruciale pour le fonctionnement d'internet et pour la capacité des utilisateurs finaux à accéder aux contenus internet avec la qualité de service requise".

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