Les hôteliers et restaurateurs en appellent à Bruno Le Maire pour renégocier les contrats d'électricité

Lors de cette réunion, l'UMIH et le GHR, pourront, "sous l'égide" du ministre, convenir avec les principaux fournisseurs et distributeurs d'énergie des modalités de renégociation des contrats.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le Groupement des hôtelleries et restaurations de France et l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie dénoncent des tarifs "hors sol" (photo d'illustration). (ROMAIN DOUCELIN / HANS LUCAS / AFP)

Des factures toujours trop importantes. Les hôteliers et restaurateurs en appellent au ministre de l'Economie Bruno Le Maire pour renégocier avec les distributeurs d'électricité les prix de leurs contrats jugés "hors sol", selon un communiqué diffusé par leurs représentants professionnels lundi 12 février. Catherine Quérard, présidente du Groupement des hôtelleries et restaurations de France (GHR) et Thierry Marx, président de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (UMIH) demandent à Bruno Le Maire d'organiser une réunion "dans les meilleurs délais".

Lors de cette réunion, l'UMIH et le GHR, souhaitent, "sous l'égide" du ministre, convenir avec les principaux fournisseurs et distributeurs d'énergie des modalités de renégociation des contrats. Selon une enquête menée par les deux syndicats fin janvier 2024, "plus de la moitié des professionnels (59%) restent tenus par des contrats d'approvisionnement en énergie à des prix extrêmement élevés, c'est-à-dire supérieurs à 180 euros le MWh alors que le prix du MWh a diminué depuis la fin 2022 et qu'il se situe à moins de la moitié de ce prix". Les organisations assurent que "10% à 15% des professionnels seraient même liés par des contrats avec des tarifs dépassant les 350 euros le MWh".

"Ces contrats sont très dangereux, car ils pèsent sur la rentabilité des entreprises, à tel point que certaines sont désormais dans l'incapacité de faire face à leurs charges d'exploitation et au remboursement de leurs dettes", préviennent les syndicats.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.