: Vidéo Les moments qui ont changé la vie de Philippe Katerine

1Son opération à cœur ouvert

En 1976, alors qu'il avait 8 ans, Philippe Katerine a subi une opération à cœur ouvert. "Sans cette opération, je serais décédé depuis longtemps", explique l'artiste. Branché à une machine pendant 17 minutes, son cœur a été totalement arrêté. "Donc, mon cœur, il y avait un trou dedans qu'ils ont rempli avec une peau de cochon", détaille Philippe Katerine. Pendant cette opération, le compositeur affirme avoir "vu des choses de la mort". "J'ai vu les tunnels, j’ai vu des gens faire l'amour. J'avais 8 ans, j'avais jamais vu ça", conclut-il.

2Le succès de "Louxor J'adore"

Chanson la plus connue de Philippe Katerine, "Louxor J'adore" est aujourd'hui une véritable chanson populaire. "C'est un rôle social une chanson", estime Philippe Katerine.

En plus d'être la chanson qu'on aime entendre en faisant la fête, "Louxor J'adore" est, selon Katerine, une chanson sur la cruauté. "Dans cette chanson, il y a la frustration "Je coupe le son et je remets le son" et celui qui coupe le son et qui remet le son est victime quand même d'un lynchage collectif", fait-il valoir. 

3Sa nouvelle chanson "Blond"

Philippe Katerine a fait un drôle de constat : il n'a jamais été contrôlé dans le métro ou dans la rue. Il a alors mené sa petite enquête autour de lui. Résultat : il est loin d'être le seul dans ce cas. "Ça m'a fait réfléchir et j'en ai parlé à d'autres blonds que moi et il se trouve qu'ils se retrouvent aussi un petit peu dans cette situation, qui est pas la plus merdique évidemment. Mais qui vous montre quand même le privilège que vous vivez finalement et qui a toujours existé", continue Philippe Katerine.

4L'achat de son magnétophone 4 pistes

En 1989, il achète son magnétophone 4 pistes pour la somme de 4000 francs. "C'était monstrueusement cher pour moi", précise Philippe Katerine. Avec cet appareil, Katerine va composer ses premières "chansons personnelles" à sa façon.

5Son César pour "Le Grand Bain"

Récompensé pour son rôle dans Le Grand Bain d'un César, Philippe Katerine a toutefois pris cela pour l'équipe dans sa globalité. "C'était un tel film avec de tels acteurs que j'avais un peu honte d'être le seul à recevoir le César, vraiment. C'était n'importe quoi", s'exclame Philippe Katerine.