Une centaine de romans historiques, une cinquantaine de bio : Max Gallo était un forçat de la plume depuis un demi-siècle. "Je suis un monomaniaque, sans plus", disait-il à Bernard Pivot. Il s’est éteint mercredi 19 juillet à l’âge de 85 ans. Né à Nice en 1932, arrivé à Paris avec en poche un CAP d’ajusteur, agrégé d’Histoire par la suite, il se dirige vers une carrière politique qu’il abandonnera vite, après avoir été porte-parole du gouvernement. Trop de règles à respecter.Hommages politiquesCar sa vocation est avant tout l’écriture. En 2007, sept ans après sa première tentative, il entre à l’Académie française. Aujourd’hui, de Manuel Valls à Nicolas Sarkozy ou encore Gérard Collomb , nombreux sont ceux qui rendent hommage à l’homme, à son œuvre, son amour pour la France et, surtout, à sa voix de conteur, celle des sagas littéraires.