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RSA : "Plutôt que d'avoir une allocation, il faut qu'on prenne en main notre propre destin", lance Christophe Castaner

Le président du groupe LREM à l'Assemblée nationale assure que la France a une "perspective extraordinaire du plein emploi", grâce aux promesses de campagne du candidat Emmanuel Macron à la présidentielle.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Le président du groupe LREM à l'Assemblée nationale et ancien ministre de l'Intérieur d'Emmanuel Macron, Christophe Castaner, le 18 mars 2022 sur France Inter. (FRANCEINTER / RADIO FRANCE)

Emmanuel Macron a annoncé jeudi qu'il souhaite, en cas de réélection, réformer le RSA en le conditionnant à l'obligation de consacrer 15 à 20 heureshebdomadaires à une activité. "Ce que nous proposons, c'est d'avoir un accompagnement", précise Christophe Castaner, président du groupe LREM à l'Assemblée nationale, vendredi 18 mars sur France Inter. "Plutôt que d'avoir une allocation", il faut "qu'on prenne en main notre propre destin et qu'on nous donne les moyens d'une formation, d'un engagement, d'une insertion professionnelle", lance l'ancien ministre d'Emmanuel Macron.

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"Nous avons une perspective extraordinaire, celle d'atteindre le plein emploi. Nous avons déjà fait la moitié du chemin", assure Christophe Castaner.

"Dans notre société de droit et de devoir, il faut sur ces sujets, parce que nous avons la perspective du plein emploi, faire en sorte que celles et ceux qui connaissent des difficultés soient aidés, mais qu'on se fixe cet objectif de prendre par la main", indique Christophe Castaner. Il estime que si le RSA "ne contribue pas à l'émancipation individuelle, à l'accès vers le travail, c'est un échec".

Une adaptation en fonction des situation personnelles

Cette réforme prendra "en compte la réalité d'une situation personnelle". "Une mère isolée qui a deux enfants ne doit pas avoir les mêmes contraintes et les mêmes objectifs que quelqu'un qui est disponible, célibataire et cherche une formation, nous devons adapter cela", ajoute Christophe Castaner.

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