Paris : les coursiers à vélo protestent contre leurs conditions de travail difficiles
À Paris, les coursiers à vélo protestent contre des conditions de travail difficiles et un statut précaire face au danger et à la charge de travail exigée par les différentes plateformes.
Frôler les piétons et les voitures, griller les feux : pour les livreurs à vélo, le Code de la route passe parfois au second plan.À Paris, les 7500 coursiers prennent tous les risques. Avant de devenir coursier, le jeune homme rencontré par France 3 a enchainé les jobs étudiants. Coursier à vélo était un bon moyen de lier travail et loisir, mais le jeune homme a vite déchanté.
Du salariat déguisé ?
Pendant les vacances scolaires, l'étudiant pédale jusqu'à 50 heures par semaines pour un salaire qui atteint tout juste le niveau d'un SMIC. En cas de problème, tout est à ses frais. Les différentes plateformes n'emploient ces coursiers que s'ils sont autoentrepreneurs pour ne pas payer de charge. Pour certains, il s'agit là de salariat déguisé. Intérogées par les journalistes de France 3, aucune plateforme n'a tenu à réagir.
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