Plus de 200 emplois menacés dans le groupe Centre France
Alors que s'ouvrent ce mardi les Assises du journalisme à Metz, lors desquelles doit être présenté un baromètre de l'emploi des journalistes en 2013, le groupe de presse Centre France-La Montagne a annoncé la mise en place d'un plan de restructuration. A terme, celui-ci prévoit la suppression de 230 emplois selon la direction du groupe, qui compte huit quotidiens et une douzaine d'hebdomadaires.
Faisant le constat d'un "déclin inéluctable car structurel " du volume de ses ventes papier et de la baisse corrélative de ses recettes publicitaires, il veut se réorienter sur le numérique et diversifier son offre, grâce à un investissement de 15 millions d'euros. Une mutation qui pourrait créer à terme 60 nouveaux emplois, selon un communiqué de la direction.
Selon un porte-parole du SNJ (Syndicat national des journalistes), le nombre des suppressions d'emplois atteint 300 en y incluant la cession déjà programmée de l'imprimerie de labeur Fusium et l'arrêt des activités de trois autres entreprises de presse employant une vingtaine de personnes à Limoges (SNLP ), Chartres (InterHebdo ) et Clermont-Ferrand (télévision locale iC1 ).
A LIRE AUSSI ►►►Les salariés de Nice-Matin se préparent à un plan social
La rédaction de l'un des titres du groupe, Le Berry Républicain , s'est mise en grève à l'annonce du plan. A La Montagne, une assemblée générale était organisée ce mardi après-midi.
Quelque 35 journalistes, sur les 500 que compte le groupe, sont concernés par ce plan. Comme pour toutes les autres suppressions de postes, ils se verront proposer des aides au départ volontaire et un guichet de départs en retraite sera ouvert. "Nous ferons le maximum pour éviter les licenciements ", a précisé Michel Habouzit, directeur général du groupe.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.