Cet article date de plus d'un an.

Vidéo À 17 ans, elle est déjà entrepreneuse et a son propre salon de toilettage

Publié
Durée de la vidéo : 4 min
Dans l’Ain, à Marboz, Maëna a tout juste 17 ans, et est l’heureuse propriétaire d’un salon de toilettage. Elle explique à Brut toutes les démarches qu’elle a dû faire pour pouvoir atteindre son objectif.
VIDEO. À 17 ans, elle est déjà entrepreneuse et a son propre salon de toilettage Dans l’Ain, à Marboz, Maëna a tout juste 17 ans, et est l’heureuse propriétaire d’un salon de toilettage. Elle explique à Brut toutes les démarches qu’elle a dû faire pour pouvoir atteindre son objectif. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions
Dans l’Ain, à Marboz, Maëna a tout juste 17 ans, et est l’heureuse propriétaire d’un salon de toilettage. Elle explique à Brut toutes les démarches qu’elle a dû faire pour pouvoir atteindre son objectif.

Quand j'ai fait mon stage de 3e, déjà, je me suis dit: ‘Ce salon, je veux qu'il soit à moi.’” Maëna avait depuis très tôt son objectif en tête. Aujourd’hui, elle l’a atteint. Elle est la propriétaire du salon de toilettage Ambiance Canine à Marboz, dans l’Ain. Et ce, à l’âge de 17 ans. “L'école, moi, je savais que ce n'était pas fait pour moi. Je me sentais différente, en fait, des autres de mon âge. J'avais envie de travailler, forcément que ça nous pousse à vouloir devenir entrepreneuse plus tôt”, explique-t-elle. 

“Il y a beaucoup de personnes qui vous diront que vous n'êtes pas à la hauteur”

Malgré son jeune âge, cela ne l’a pas empêché d’être à son compte. “J'avais l'envie de travailler tout de suite et de ne pas attendre, et puis, l'ancienne propriétaire, le fait que je sois jeune, ça ne l'a pas du tout dérangée. Elle a décidé de me revendre le salon et moi, j'ai décidé de le reprendre aussi. J'ai commencé toutes les démarches à 16 ans.” 

Pourtant, étant mineure, elle a dû faire de nombreuses démarches pour avoir le droit d’être propriétaire de l’entreprise. “Quand on est mineur, on n'a pas le droit de tenir un commerce, on n'a pas le droit de faire un crédit à son nom, donc du coup, il a fallu que je demande l'émancipation au juge. Et du coup, il a fallu aussi que la juge m'accorde un droit de commerce, pour pouvoir être commerçante”, détaille Maëna. 

J'avais un tout petit apport personnel, donc il n'y avait pas grand-chose, parce qu'ils savent qu'à 16 ans, on n'a pas grand-chose. Mais même sans rien, en fait, ils savaient qu'en cas de problème, voilà, maman était là. Après, bien sûr, il y avait la garantie France Initiative. Sans cette garantie et sans ce prêt à taux zéro, ils n'auraient pas accepté. lls garantissent 80 % du prêt bancaire en cas de faillite.” Aujourd’hui, elle est heureuse d’être là où elle est. “Il y a beaucoup, beaucoup de personnes qui tenteront de vous dire que vous n'êtes pas à la hauteur, que vous n'y arriverez jamais et il ne faut surtout pas les écouter. Il faut juste croire en vous, croire en votre motivation, et puis faites vraiment ce que vous avez envie.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.