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Ecomouv' : la direction annonce la suppression de tous les emplois existants

La menace planait depuis la suspension de l'écotaxe par le gouvernement en octobre dernier. La direction l'a confirmé ce mardi. Les quelque 200 employés d'Ecomouv', la société chargée de la collecter vont être remerciés par leur entreprise.
Article rédigé par Cyril Destracque
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Les 200 salariés recrutés par Ecomouv' vont perdre leur emploi © Maxppp)

Depuis la résiliation du contrat de l'Etat avec la société privée Ecomouv', les quelque 200 salariés de la société chargée de collecter l'écotaxe faisaient des pieds et des mains pour retrouver un travail, persuadés que leur contrat allait lui aussi prendre fin. Ce jeudi, la direction a officialisé la "suppression de tous les emplois existants ". La plupart de ces emplois sont basés à Metz, sur l'ancienne base aérienne Frescaty. C'est là qu'Ecomouv' avait installé ses locaux, formé son personnel et développé le système de collecte de la taxe poids-lourds via les fameux portiques déployés sur de nombreuses routes de France. 

"Une transition d'un an avec garantie de salaire "

Lors de sa visite à Metz, le 24 novembre dernier, François Hollande a rencontré une délégation de représentants 

du personnel d'Ecomouv' et il avait alors promis d'assurer "une transition d'un an avec garantie de salaire " en attendant que des solutions de reclassement leur soient proposées. L'une des pistes de reclassement c'est l'expérimentation régionale de l'écotaxe.

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Une expérimentation avec les portiques ?

   

Juste après l'annonce de l'abandon de l'écotaxe, les présidents des régions Lorraine et Alsace avaient proposé d'utiliser les portiques et éventuellement des salariés d'Ecomouv' pour mener une expérimentation régional. Lors de sa visite, en Lorraine, le 24 novembre dernier, François Hollande avait promis une "discussion " sur le sujet.  "Je sais ce que supportent ces deux régions (l'Alsace et la Lorraine, NDLR) avec le trafic poids lourds en provenance de l'étranger (...). Une expérimentation peut être envisagée si les élus en décident et si elle est compatible avec nos engagements européens ", avait précisé le chef de l'Etat dans une interview au Républicain Lorrain. 

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