Hausse de l'essence : Il faut une réduction "d'au moins 35 centimes sur le carburant", réclame le Comité régional des pêches de Bretagne
En plus de cette baisse, Olivier Le Nézet indique avoir proposé au gouvernement "une contribution complémentaire de 10 centimes sur le carburant de la part des collectivités".
Il faut une réduction "d'au moins 35 centimes sur le carburant", réclame Olivier Le Nézet, président du Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins de Bretagne, invité de franceinfo mardi 15 mars. Le Premier ministre Jean Castex, en visite à Rennes ce mardi, a téléphoné à Olivier Le Nézet "pendant une quizaine de minutes", a indiqué le président du Comité régional des pêches de Bretagne pour évoquer "les problématiques que connaît la filière".
"La proposition qui a été faite, c'était d'avoir au moins 35 centimes sur le prix du litre de carburant et une contribution complémentaire de 10 centimes sur le carburant de la part des collectivités", parce que la pêche permet de "contribuer à la souveraineté, l'autonomie et l'indépendance alimentaire, enjeu majeur aujourd'hui quand on parle de guerre, celle que l'on connaît aujourd'hui en Europe."
"Il est fondamental que l'Etat soit derrière les professionnels de cette filière et qu'il pousse pour que la profession se structure dans une approche de contribution collective face à cet impact du carburant"
Olivier Le Nézet, président du Comité régional des pêches maritimesfranceinfo
Par ailleurs, "nous serons aussi dans la transition énergétique de demain. Un bateau, c'est vingt ou trente ans de durée de vie. Dans dix ans, s'il doit y avoir des nouvelles énergies, les professionnels de la pêche seront les premiers demandeurs", a insisté Olivier Le Nézet.
"En Bretagne, on est à peu près 6 000 marins. Rien que sur la Bretagne, on est 1 300 navires à travers le monde. N'oublions pas que la pêche bretonne ne navigue pas qu'autour de la Bretagne", a avancé Olivier Le Nézet. Nous sommes "au-delà de nos frontières, sur tous les espaces maritimes mondiaux. Et il est fondamental que demain, on puisse continuer cette activité avant tout pour nourrir les gens."
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