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Des centaines de vols annulés après une grève des pilotes de Hop!, une filiale d'Air France

Le mouvement de grève doit durer jusqu'à mardi. Dimanche et lundi, le groupe Air France table sur le maintien de 87% de ses vols.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
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Un avion de la compagnie Hop!, filiale d'Air France, sur le tarmac de l'aéroport de Toulouse-Blagnac, le 24 novembre 2016. (PASCAL PAVANI / AFP)

La nouvelle a de quoi inquiéter certains vacanciers. Une grève des pilotes de Hop!, filiale d'Air France, entraîne l'annulation de plus de 250 vols, dimanche 16 et lundi 17 juillet. Le groupe Air France estime que 87% de ses vols seront maintenus sur ces deux dates. Le mouvement doit durer jusqu'à mardi inclus, et porte sur les conditions de travail des pilotes.

Selon des listes de vols annulés publiées sur le site de Hop!, 120 vols sont annulés dimanche et 132 le seront lundi. Cette filiale d'Air France assure uniquement des vols en France ou en direction de villes européennes. Le trafic devait rester normal pour les avions de type Airbus et les liaisons entre l'aéroport parisien d'Orly et les villes de Nice, Bordeaux, Toulouse et Marseille.

Pour les trois prochains jours, près de 27% de grévistes sont recensés par la compagnie, contre 26% vendredi et samedi, "un grand succès" pour le président du syndicat SNPL Hop!, majoritaire chez les pilotes. 

Des pilotes "fatigués" et en sous-effectif

C'est la première fois qu'une grève touche les pilotes de cette jeune filiale d'Air France, qui a absorbé les anciennes compagnies régionales Airlinair, Brit Air et Regional en avril 2016. Cette fusion a rendu caducs précédents les accords sociaux, entraînant l'élaboration d'une convention unique. Les négociations ont échoué avec le FUC (16% des voix de pilotes) et, surtout, avec le SNPL, en raison principalement de désaccords sur les conditions de travail.

Par exemple, la compagnie veut pouvoir "modifier notre planning sans limite jusqu'à 48 heures avant", alors que chez Air France, "le planning est publié 30 jours avant et est stable", explique Armand Simon, président du SNPL Hop!, réclamant un "juste milieu".

La possibilité de poser "des congés extraordinaires" ou encore des garanties sur le nombre de week-ends travaillés d'affilée font également partie des revendications des pilotes, "fatigués" et confrontés à une "pénurie d'effectifs".

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