Un couple trouve un mégot dans son boudin
"En tant que distributeurs, nous ne sommes pas responsables du produit mais de sa commercialisation", se défend le magasin Leclerc incriminé.
Après la souris dans le potage et la sauterelle dans la salade, le mégot dans le boudin. C'est la désagréable surprise qui attendait un couple d'habitants du Lot, dimanche 23 décembre, lorsqu'ils ont commencé à trancher un boudin blanc acheté pour les fêtes au rayon charcuterie d'un Leclerc.
Trois jours plus tard, le couple de Versois est retourné au magasin, où la direction leur a proposé un remboursement. Les clients espéraient un peu plus, une bouteille de champagne par exemple, "vu le préjudice". Mais la direction a refusé, au motif qu'ils ne voulaient pas laisser au magasin le morceau incriminé de crainte de ne plus détenir de preuve. Le couple est finalement revenu sur sa décision et a remis jeudi la pièce en question à un huissier. Le quotidien régional La Dépêche a récupéré la photo de la trouvaille peu ragoûtante.
"Il n'est pas question de mettre cette affaire sous étouffoir", a assuré Jean-Paul Marty, le directeur du magasin, qui souhaite que l'enquête permette "d'améliorer la sécurité alimentaire". Le boudin ayant été confectionné par un industriel, le "magasin n'a aucune action" dessus, a-t-il dit. En effet, comme les deux extrémités du produit sont fermées, il n'est pas possible d'y introduire un objet après sa fabrication. "Nous avons pu retrouver le numéro du lot, déterminer d'où il venait, et demander aux services vétérinaires du Lot et à la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes de Montpellier de faire des analyses", a souligné Jean-Paul Marty. Mais "en tant que distributeurs, nous ne sommes pas responsables du produit mais de sa commercialisation."
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