Santé : délaissées, les sage-femmes sont exaspérées
Sage-femme à Chatenay-Malabry (Hauts-de-Seine), Sabine Maquère se met en grève mardi 26 janvier. Elle estime que sa profession est mal rémunérée au vu de la charge de travail qu’elle effectue quotidiennement.
Mardi 26 janvier,Sabine Maquère n’assurera pas ses consultations habituelles. Habitant à Chatenay-Malabry dans les Hauts-de-Seine, cette sage-femme a pris cette décision pour dénoncer le manque de considération dont dispose sa profession. Assurant un travail essentiel et un accompagnement de tous les instants pour les femmes enceintes, elle doit pourtant se contenter d’une rémunération qu’elle juge trop faible : 25 euros pour des consultations qui peuvent parfois durer près d’une heure.
Les oubliées du Ségur de la santé
Même si son planning de consultation s’avère actuellement rempli au maximum, Sabine Maquère gagne 2 000 euros net par mois. Un salaire qu’elle juge insuffisant au vu de des 28 ans d’expérience et cinq ans d’étude. "Le travail vaut plus que ce qu’il est rémunéré", assure-t-elle. Elle ne digère notamment pas l’absence d’invitation pour les sage-femmes au Ségur de la santé alors que leur profession reste en sous-effectif.
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