Dopage : la grande triche des courses hippiques
Chaque année, les Français parient 9 milliards d’euros sur les chevaux dans les hippodromes ou dans les bars PMU. Pour les uns, c’est un loisir de riche. Pour les autres, un passe-temps du dimanche. Mais sur les champs de course, loin du rêve, on trouve de plus en plus de chevaux dopés. Ce dopage est dénoncé par un vétérinaire depuis plusieurs années. Jacques Nardin en est devenu la bête noire des courses hippiques. Toute l’année, il trouve des produits dopants dans des poubelles aux abords de certaines écuries.
12 millions d’euros par an pour la lutte anti-dopage
Ces poisons qui rendent fous les chevaux sont accessibles sur internet, mais aussi aux Émirats-arabes-unis. Dans le désert de Dubaï, il existe un marché du dopage à ciel ouvert, le "Camel Market". Jacques Nardin y est venu pour acheter des médicaments dans le but de les faire examiner en France. Les 15 flacons de produits achetés pour 1 000 euros sont illégaux en France et sur place. Selon des rapports d’expertise, certaines bêtes dopées peuvent s’effondrer sur les champs. En tout, 12 millions d’euros par an sont consacrés à la lutte anti-dopage.
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