JO 2024 : les tireurs stars des réseaux, Snoop Dogg se prend aux Jeux, Griezmann fan n°1... Ces moments qui nous ont fait rire pendant la quinzaine

Léon Marchand n'est pas la seule star des JO. La quinzaine olympique a par exemple aussi révélé le Turc Yusuf Dikec et la Sud-Coréenne Kim Yeji, deux tireurs qui sont devenus de machines à mèmes.
Article rédigé par franceinfo
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Le perchiste suédois Armand Duplantis célèbre son titre olympique en mimant le geste d'un tireur turc, au Stade de France à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis),  le 5 août 2024. (ANDREJ ISAKOVIC / AFP)

Une cérémonie d'ouverture grandiose, des sites olympiques iconiques, un paquet de médailles et de nombreux sourires.

De la célébration du perchiste suédois Armand Duplantis mimant le tireur turc, en passant par les tweets devenus iconiques du footballeur Antoine Griezmann, voici un florilège un peu décalé des souvenirs marquants de cette quinzaine olympique.

Antoine Griezmann en vacances devant les JO

Vous connaissez la chanson : à chaque récompense française, Antoine Griezmann tweete un message "Alerte Médaille", accompagné de félicitations et d'une photo. Avant de reprendre l'entraînement à Madrid, le footballeur a profité de la fin de ses vacances pour vivre à fond les JO, devant sa télé et même en tribunes. Il a notamment assisté au titre de la bande à Antoine Dupont en rugby à 7. Il était aussi présent à Versailles pour l'équitation, ou encore à la natation pour le premier titre de Léon Marchand.

Ses tweets sont devenus tellement viraux qu'Antoine Griezmann a eu droit à son emoji (avec son chapeau de paille) sur X, à côté du hashtag #AlerteMedaille. Le réseau social a annoncé l'avoir créé après que ses "Alerte Médaille" ont dépassé "la barre du million de likes".

Les tireurs, stars des réseaux sociaux et machines à mèmes

Yusuf Dikec, Kim Yeji. Ces noms ne vous disent sûrement rien, mais vous connaissez peut-être leurs têtes. Les deux tireurs sont devenus des machines à mèmes. Le Turc Yusuf Dikec, médaillé d'argent en pistolet à 10 mètres mixte, est devenu la coqueluche des réseaux sociaux pour son style décontracté, main dans la poche, sans casque ni lunette de visée. A tel point que la superstar suédoise Armand Duplantis, champion olympique à la perche avec un record du monde, a célébré son titre en mimant le geste de Yusuf Dikec. Le Turc l'a d'ailleurs félicité, photo de la célébration à l'appui.

Autre style, mais même emballement, pour la tireuse sud-coréenne. Kim Yeji, vice-championne olympique sur le tir au pistolet à 10 mètres, a aussi fait son petit effet. Les internautes ont aimé son style et vanté son charisme, notamment à coups de mèmes, d'edits (courtes vidéos au montage rapide et saccadé) de sa performance, ou d'illustrations aux airs de mangas.

Le rappeur Snoop Dogg en forme olympique

Porteur de flamme, consultant NBC, testeur de disciplines... Le rappeur américain Snoop Dogg s'est démultiplié pendant les JO. Il a commencé par porter la flamme olympique à Saint-Denis, quelques heures avant la cérémonie d'ouverture, le 26 juillet. Le consultant vedette de la puissante chaîne américaine a ensuite arpenté les différents sites olympiques : on l'a notamment vu commenter la finale du tournoi de rugby à 7, et s'extasier devant Antoine Dupont, qui "va tellement vite".

Pour la télévision américaine, Snoop Dogg s'est aussi essayé à la natation avec la légende du sport, Michael Phelps, mais aussi à l'équitation et au judo. Le rappeur s'est également fait remarquer par ses tenues à l'effigie des athlètes américains, comme Simone Biles et Noah Lyles.

Le quart d'heure de gloire de l'homme au slip multicolore

Entre deux séries du 100 m brasse féminin le 28 juillet, un homme de l'organisation a eu son petit moment de gloire au stade de Paris La Défense Arena. Vêtu d'un slip multicolore, il a plongé dans la piscine pour ramasser un bonnet au fond de la piscine. Sous l'ovation du public, comme le montre une vidéo d'Eurosport.

Un style qui tranche avec les tenues plus monochromes des nageurs olympiques. L'homme en question est présenté par l'agence de presse britannique Reuters comme "maître-nageur", citant un porte-parole des Jeux : "Les maîtres-nageurs étant les seules personnes à porter un maillot de bain, hormis les athlètes, une demande peut être faite pour aller chercher quelque chose au fond de la piscine (...) En l'occurrence, au maître-nageur le plus proche de l'objet."  Sur les réseaux sociaux, il en a même tiré un surnom : "Bob, the Cap Catcher". En français, "Bob l'attrapeur de bonnet".

Un homme de l'organisation a plongé dans la piscine pour récupérer un bonnet de bain, le 28 juillet 2024, à la piscine de la Paris La Défense Arena, à Nanterre (Hauts-de-Seine). (CAPTURE D'ECRAN)

Léon Marchand, l'homme dauphin

Auteur d'un quadruplé en or en individuel (400 m 4 nages, 200 m papillon, 200 m brasse, 200 m 4 nages), Léon Marchand a marqué l'histoire de ces Jeux. Sa dernière longueur sur l'épreuve de papillon, où il a rattrapé le Hongrois Kristof Milak dans les derniers mètres, a beaucoup inspiré les réseaux sociaux. La nouvelle star du sport français a été si dominatrice que certains se sont demandé s'il était fait du même bois que le reste de l'humanité. Et s'il était un dauphin ? Un robot ? Ou même un extraterrestre ? 

La pause toilettes d'un cycliste dans un café de Pigalle

En pleine course, le cycliste allemand Nils Politt s'est arrêté pour une petite pause pipi au café des Deux Moulins, au pied de la butte Montmartre, où les coureurs sont passés trois fois dans une ambiance électrique, le 31 juillet. L'Allemand n'est pas passé inaperçu et a quitté le café, rendu célèbre par le film Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain, sous les applaudissements du public.

La scène a fait sourire les spectateurs, un peu moins le champion allemand. "J'étais à l'avant, j'avais encore de très bonnes jambes et d'un coup, c'est devenu compliqué. J'ai eu des problèmes au ventre. Ce n'était pas vraiment drôle. Ça ne passait pas. J'étais dégoûté, mais je n'avais pas d'autre choix que de m'arrêter", a raconté le cycliste au Parisien. Nils Politt a quand même terminé la course à la 70e place, loin derrière Remco Evenepoel. Le double champion olympique belge (qui a aussi remporté le contre-la-montre) a pour sa part été aperçu quelques heures après son sacre en train de danser sur de la musique techno, au club Belgique.

"Bah, bénef' !", la réaction de Cyrian Ravet devenue virale

Certains auraient exulté, sauté au plafond. Pas Cyrian Ravet, qui n'est pas forcément le plus exubérant des athlètes français. Le médaillé de bronze des -58kg a fêté d'un très sobre "Bah, bénef' !" l'annonce de son podium, en direct, après l'annonce du forfait de son adversaire pour la place de troisième.

De quoi lui assurer un petit succès sur les réseaux sociaux, où son détachement et sa spontanéité semblent appréciés. Plusieurs sportifs et internautes ont repris à leur compte cette expression. Comme Simon Gauzy sur X, après sa médaille de bronze en tennis de table par équipes avec les frères Lebrun, ou l'équipe de France de basket après la qualification des Bleus en finale du tournoi olympique.

Sur X, Cyrian Ravet a même ironisé au sujet de sa réaction. "Tous les médias qui me sortent des "c'est bénef'", ça régale !", s'est enthousiasmé sur X le Français au lendemain de sa médaille, avant de répondre à une interview "Bénef' ou pas bénef'" pour le compte de l'équipe de France olympique. Une vraie star.

Le selfie du cavalier japonais avec son cheval

Pour fêter la médaille de bronze dans le concours complet par équipes, le cavalier japonais Yoshiaki Oiwa a posté un selfie avec sa médaille et son cheval qui a bien mérité son quart d'heure de gloire. Le tweet du Japonais a été vu plus de 5,6 millions de fois. 

Les adieux pleins d'humour d'Andy Murray

Andy Murray, star du tennis (trois titres du Grand Chelem, deux titres olympiques), a disputé le dernier match de sa riche carrière lors du tournoi olympique, à Roland-Garros, le 1er août. Le Britannique de 37 ans a quitté le court en larmes, après avoir reçu une ovation du public. Il a ensuite posté un tweet sarcastique so british : "De toute façon, je n'ai jamais aimé le tennis", a-t-il écrit, avant de changer sa biographie sur X, passant de "Je joue au tennis" à "J'ai joué au tennis".  

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