Paris 2024 : derrière le recours aux bénévoles, les craintes de travail dissimulé

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Paris 2024 : derrière le recours aux bénévoles, les craintes de travail dissimulé
Article rédigé par France 2 - A.-C.Poignard, G.Allanic, S.Lisnyj, J.Ababsa, L.Barbier
France Télévisions
45 000 bénévoles seront mobilisés à Paris pour les Jeux olympiques et paralympiques de l'été 2024. S'agirait-il d'un travail déguisé ? Si Paris 2024 a publié une charte du volontariat encadrant ce recours aux volontaires, il appartiendra aux bénévoles de surveiller les conditions d'exercices de leur mission.

Les bénévoles sont les petites mains des Jeux olympiques (JO). S'agirait-il d'un travail déguisé ? Un étudiant lyonnais a été sélectionné pour les JO de Paris 2024. Il lui a été proposé d'assister pendant trois semaines des officiels de l'organisation. Pour cette activité, il n'a pas signé de contrat, mais il a reçu une lettre de mission. L'organisation fournit les repas, les titres de transport et une tenue, mais le logement est à sa charge.

Près de 80 missions pour les volontaires

L'été prochain, les volontaires seront 45 000 à se relayer sur les sites olympiques et paralympiques. Paris 2024 a défini près de 80 missions, et il y avait 300 000 candidats. Pour Simon Picou, syndicaliste CGT de l'Inspection du travail, si Paris 2024 a beau mettre en avant une charte du volontariat, cela ne lui donne pas tous les droits. En cas de litige, les bénévoles ont la possibilité de saisir la justice, comme dans n'importe quelle association, rappelle Me Delphine Robinet, une avocate spécialiste en droit social. Ce sera aux volontaires de surveiller les conditions d'exercices de leur mission pendant les JO.

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