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Fesses à l'air, haka défié, paquito français... Dix séquences insolites à retenir de la Coupe du monde de rugby

Alors que l'Afrique du Sud a remporté le Mondial face à l'Angleterre (32-12), samedi, franceinfo vous propose de revenir sur les instants insolites qui ont marqué ces près de deux mois de compétition.

Article rédigé par Camille Adaoust
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 8min
Le joueur néo-zélandais Anton Lienert-Brown tente d'échapper à la défense galloise, le 1er novembre 2019. (ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP)

La Coupe du monde de rugby touche à son but. Au Japon, l'Afrique du Sud a battu l'Angleterre (32-12) en finale, samedi 2 novembre. La dernière rencontre d'une compétition qui court depuis le 20 septembre et qui aura vu l'équipe de France échouer en quarts de finale face aux Gallois.

>> Coupe du monde de rugby : revivez la finale entre l'Angleterre et l'Afrique du Sud

Avant que les joueurs ne quittent l'archipel, voici les séquences les plus cocasses de ce Mondial. Souvenez-vous de...

1... cet hommage à la série "Peaky Blinders"

Un nouveau visage. Le demi de mêlée australien Nic White est arrivé à la Coupe du monde avec une large moustache qui n'a pas manqué d'attirer l'attention. Interrogé à ce sujet, il a indiqué qu'il s'agissait d'un petit clin d'œil à son personnage préféré, un criminel, dans la série britannique Peaky Blinders. "Rassurez-vous, il n'y a rien de superstitieux derrière ça. C'est juste que je suis à fond dans les Peaky Blinders en ce moment et Arthur Shelby a une très belle moustache. Je ne lui ressemble pas du tout, mais j'ai une belle moustache, comme lui", a-t-il expliqué, comme le rapporte TF1.

Le joueur australien Nic White s'entraîne à Sapporo (Japon), le 20 septembre 2019. (WILLIAM WEST / AFP)

2... ce joueur oublié par le bus

Oubli à l'arrière ! Après la victoire face à l'Argentine, samedi 21 septembre, les Bleus ont quitté le stade de Tokyo en bus. Etaient-ils trop fatigués après une seconde période laborieuse ? Il semblerait. En effet, ils ont oublié leur troisième ligne Wenceslas Lauret au stade. Ce dernier était retenu par un contrôle antidopage. "Un gros quart d'heure d'attente et Lauret a pu rejoindre les siens avec les plus plates excuses de l'organisation", décrit RMC.

3... ce paquito des supporters français qui a choqué

Un paquito pour fêter la victoire de la France face à l'Argentine : jusqu'ici, tout va bien. Sauf que samedi 21 septembre, les supporters tricolores ont choqué les Japonais. A la sortie du stade, comme le raconte 20 Minutes, c'est dans le métro qu'ils ont ainsi célébré le premier succès de leur équipe dans ce Mondial. La séquence a déclenché une "petite polémique à l’échelle nationale", rapporte le correspondant du journal. Sur Twitter, les autres passagers de la rame se sont notamment plaints et leurs messages ont été largement partagés et commentés. "Ils ont commencé à toucher d'autres personnes. J'ai changé de rame", écrivait par exemple une internaute. 

Car le métro japonais "est un espace où il faut prendre sur soi pour ne pas entrer dans la distance du voisin (ne pas faire de bruit, ne pas manger), ne pas le toucher", décrit RMC.

4... cette publicité avec des animaux

Deux éléphants comme piliers, un sanglier au talonnage, deux girafes en deuxième ligne... Pour expliquer les règles du rugby à ses téléspectateurs, d'ordinaire peu amateurs de ballon ovale, une télévision japonaise a décidé de comparer les joueurs à des animaux, en fonction de leur poste. C'est ce qu'a signalé le compte Twitter de la Coupe du monde, lundi 23 septembre. Dans leur équipe-type, on ne trouve qu'un seul homme, à l'ouverture (logique) :

5... ce Japonais qui s'est peint les drapeaux de tous les participants sur le corps

Un fan haut en couleurs. Hiroshi Moriyama, 53 ans, est un grand amateur de rugby. A tel point qu'à l'occasion de la Coupe du monde dans son pays, il a décidé de se peindre sur le corps les drapeaux des vingt nations qui participent au Mondial. Son but : essayer d'alléger quelque peu l'ambiance autour de la compétition, jusqu'ici loin de la ferveur souvent débordante des fans européens.

Pour que les autres supporters voient "qu'il y a plein de façons de s'amuser et d'encourager son équipe", et par crainte que "la flamme du rugby ne s'éteigne dans le pays", Hiroshi Moriyama s'est lancé dans cette initiative avec sa femme, Rika, qui a dû s'improviser artiste peintre pour jouer du pinceau sur son époux, comme ici avec les couleurs du Japon.

Hiroshi Moriyama se fait peindre aux couleurs du Japon, pour la Coupe du monde de rugby, le 28 septembre 2019 à Shizuoka. (ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP)

6... ce joueur français qui "s'appelle Groot"

C'est l'unique réplique – culte – d'un personnage du film Les Gardiens de la galaxie. Alors qu'il était interrogé par les journalistes juste après la victoire face aux Tonga, le 6 octobre, le troisième ligne de l'équipe de France Wenceslas Lauret a répondu aux questions de manière... originale. En effet, à chaque question qui lui était posée, le joueur du Racing 92 répondait : "Je s'appelle Groot". "Lauret nous a confié qu'il s'agissait d'un pari perdu. Et que la satisfaction d'une qualification pour les quarts de finale grâce à trois victoires en trois matchs l'avait motivé à tenir son engagement", explique Le Parisien.

7... ces Japonais qui ont pataugé dans l'eau

Un rugbyman porté sur le dos d'un autre. Le 12 octobre, à la veille de leur match décisif face à l'Ecosse (gagné 28-21), les Japonais se sont entraînés dans des conditions inhabituelles. Alors que le typhon Hagibis frapait le pays, les joueurs ont dû patauger dans une mare d'eau leur arrivant jusqu'aux genoux pour accéder au stade Chichibunomiya de Tokyo. Une vidéo permet de mieux se rendre compte de l'ampleur des dégâts dans le couloir menant au terrain. L'un des joueurs relève son short pour ne pas trop se mouiller, l'autre fait des sauts de cabri, un troisième simule un plongeon et un dernier porte son coéquipier sur le dos. Une fois sur le pré, ils ont été contraints de s'entraîner sur une pelouse gorgée d'eau.

8... ces Canadiens solidaires

Grands seigneurs. Eliminés de la compétition après trois défaites et un match annulé en raison du typhon Hagibis, les joueurs du XV canadien ont quand même décidé de rester au Japon, dimanche 13 octobre. Le but : venir en aide aux habitants de Kamaishi, inondés après les pluies torrentielles. "On a été si bien accueillis, on veut rendre la pareille", a expliqué le capitaine Tyler Ardron. Certains des joueurs ont ainsi saisi raclettes et pelles pour participer aux travaux de nettoyage de la ville.

Des joueurs de rugby canadiens aident au nettoyage de la ville de Kamaishi (Japon) après le passage du typhon Hagibis, le 13 octobre 2019. (KYODO KYODO / REUTERS)

9... ces Anglais qui défient le haka des All Blacks

Le XV de la Rose fait face au haka des All Blacks, le 26 octobre 2019, lors de la demi-finale de la Coupe du monde de rugby, à Yokohama (Japon). (BEHROUZ MEHRI / AFP)

Même pas peur. Les joueurs du XV d'Angleterre n'ont pas hésité à défier le haka exécuté par les All Blacks avant la demi-finale de Coupe du monde, samedi 26 octobre à Yokohama (banlieue de Tokyo), en s'avançant en "V", au-delà de la ligne médiane.

Les Anglais ont formé le "V" de "victoire", pointe à l'opposé des All Blacks, et une partie de leurs joueurs étaient disposés au-delà de la ligne médiane, que les équipes très souvent ne franchissent pas pendant le haka, danse traditionnelle maori. Les arbitres leur ont demandé de reculer derrière la ligne.

En finale du Mondial-2011, les Français avaient déjà formé un "V" face aux Néo-Zélandais (victoire 8-7 des All Blacks), mais inversé, avec la pointe dirigée vers eux. Avant d'avancer en ligne dans leur direction.

10Les fesses d'Anton Lienert-Brown

Le joueur néo-zélandais Anton Lienert-Brown tente d'échapper à la défense galloise, le 1er novembre 2019. (ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP)

Dominés par la Nouvelle-Zélande lors du match pour la troisième place (40-17), les Gallois ont lutté jusqu'au bout pour s'accrocher au score. Symbole de ce combat un peu désespéré, ce placage au slip de Hallam Amos, l'arrière gallois, en toute fin de rencontre, qui a dévoilé aux télespectateurs les fesses d'Anton Lienert-Brown, le centre des All Blacks. Ce fait de jeu cocasse a inspiré le commentateur de la télévision néo-zélandaise. "Le voyage des All Blacks au pays du soleil levant se termine avec la pleine lune d'Anton Lienert-Brown", a lancé Scotty Stevenson.

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