Coupe de France : la présence du président Macron cristallise les tensions
Le trophée est l’un des plus convoités. Impossible de s’y tromper, en voyant ces dizaines de cars au départ de Toulouse (Haute-Garonne), samedi matin 29 avril. Ils seront 21 000 supporters toulousains, samedi soir à Paris, plus de 50 000 côté nantais. La finale de la Coupe de France est l’un des plus grands matchs de l’année. Pourtant samedi matin encore, les discussions sont plus politiques que tactiques. 78 000 spectateurs, 3 000 policiers, 1 400 agents de sécurité. La rencontre est classée à risque, en raison de possibles affrontements entre supporters.
Atteinte aux libertés publiques
Mais la préfecture a aussi interdit les rassemblements syndicaux à proximité, pour éviter d’autres difficultés dans la gestion du flux de spectateurs. Interdite aussi, la distribution de sifflets, imaginée par les syndicats. C’est contraire au règlement de la Fédération française de football. Mais les syndicats ne s’avouent pas battus. "J’appelle tout simplement tous les spectateurs du match, à arriver avec leur sifflet et avec leur carton rouge", a déclaré sur France 2 Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT. L’intersyndicale dénonce une atteinte aux libertés publiques. Un recours a été déposé devant le tribunal administratif. C’est évidemment la présence du président Macron qui cristallise les tensions.
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