Dopage et corruption : la Russie privée de JO ?
L'athlétisme dans la tourmente. La Russie est en première ligne dans cette affaire mêlant dopage et corruption, détaillée par l'enquête de l'Agence mondiale antidopage lundi 9 novembre. L'AMA réclame sa suspension pour les prochains Jeux olympiques.
Il y a trois ans, la délégation russe triomphait aux JO de Londres. Le visage de certaines de ses athlètes féminines représente la triche. Parmi elles, la championne olympique du 800 m et la médaillée de bronze, toutes les deux Russes, toutes les deux dopées. Ces athlètes parmi d'autres auraient versé des centaines de milliers d'euros pour masquer leur pratique dopante. Un système organisé par l'ancien président de la Fédération d'athlétisme (IAAF), Lamine Diack, mis en examen depuis.
Enquête d'Interpol
Un système dont aurait profité la Fédération russe d'athlétisme. "Nous avons trouvé des dissimulations de preuves, des destructions d'échantillons en laboratoire et des versements de pots-de-vin pour étouffer des cas de dopage", déclare Dick Pound, le président de l'AMA, qui décrit une culture de la triche au plus haut niveau et de longue date et souhaite la suspension de la Russie pour 2016. La Russie a jusqu'à la fin de la semaine pour s'expliquer devant l'IAAF. Le scandale pourrait concerner d'autres athlètes et d'autres pays. Interpol coordonne une enquête mondiale pilotée par la France.
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