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JO 2021 : à J-7, "un tas d'administratif" et le décalage horaire à digérer pour les sportifs français

Les compétitions olympiques débutent officiellement ce samedi 24 juillet à Tokyo, dans un contexte sanitaire qui alourdit la préparation des sportifs français. Ils doivent remplir de nombreux formulaires, mais aussi encaisser les sept heures de décalage avec le Japon.

Article rédigé par franceinfo - Marine Clette
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Yohann Diniz lors des championnats du monde 2019 à Doha (Qatar), le 28 septembre 2019. (PHILIPPE MILLEREAU / KMSP via AFP)

Si quelques compétitions comme les tournois de football et de softball débutent avant la cérémonie d'ouverture, les Jeux olympiques de Tokyo commencent véritablement ce vendredi 23 juillet. Sans public et sans festivités au village olympique, les athlètes vont vivre des Jeux très singuliers. Ils seront confinés dans leurs chambres. À une semaine de la compétition, la plus prestigieuse pour nombre d'entre eux, comment vont les sportifs français ? Quel est leur état d'esprit ?

Des formulaires à remplir tous les jours

Yohann Diniz n'est pas encore parti pour le Japon. Le champion du monde de Londres en 2017 et recordman du monde du 50 km marche est au Portugal pour s'entraîner. Mais entre deux séances, celui qui tentera d'obtenir la dernière médaille qu'il manque à son palmarès le 6 août prochain doit mettre le nez dans les papiers. "Tous les jours, on reçoit des formulaires à remplir. Il y a un tas d'administratif à faire pour pouvoir entrer au Japon", explique-t-il.

"Chaque jour, il faut renseigner les courbes de température. Pleins de choses comme ça qui viennent changer le quotidien."

Yohann Diniz, recordman du monde du 50 km marche

à franceinfo

À Mont-Saint-Martin, en Meurthe-et-Moselle, le karatéka Steven Da Costa reste fixé sur son objectif. Il est "un peu amer parce que malheureusement, la crise sanitaire enlève le goût de pas mal de choses". Mais quel que soit le contexte, le champion du monde en titre dans la catégorie des moins de 67 kg va à Tokyo pour gagner. "De toute façon je n'ai jamais vécu les autres Jeux, donc ça ne changera pas grand-chose pour moi", rappelle le karatéka de 24 ans. "J'y vais pour l'or, bien sûr !"

Les nuits sont courtes

Les handballeurs sont arrivés mercredi 14 juillet au Japon. Ils doivent absorber le décalage horaire de sept heures avec la France. C'est le plus compliqué pour Ludovic Fabregas, qui avoue que "les nuits ont été un peu courtes. Ce n'est pas forcément évident de gérer un décalage horaire aussi important. Le corps a besoin de s'habituer. Mais sinon, tout le monde va bien, et je pense qu'on va monter en intensité les prochains jours."

Les Bleus, doubles champions olympiques, et vice-champions olympiques en titre, entreront en lice samedi 24 juillet, à 4h (heure française) face à l'Argentine. Pour se qualifier pour les quarts de finale, ils devront terminer à l'une des quatre premières places d'un groupe de six équipes, dans lequel ils affronteront notamment les champions d'Europe espagnols, la Norvège et l'Allemagne.

Paroles de sportifs français à 7 jours des JO : reportage de Marine Clette

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