Le patron du PSG, Nasser Al-Khelaïfi, est visé par une deuxième enquête pour travail dissimulé

Hicham Karmoussi, ex-majordome du patron du PSG, avait porté plainte en mars contre son ex-chef.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Nasser Al-Khelaifi, président du PSG, à Berlin, le 7 septembre 2023. (GERALD MATZKA / DPA / AFP)

Le patron du PSG Nasser Al-Khelaïfi est visé par une deuxième enquête pour travail dissimulé après la plainte de son ex-majordome marocain Hicham Karmoussi, a appris l'AFP, mercredi 10 janvier, auprès du parquet de Paris, confirmant une information du Monde. Le ministère public atteste que la plainte de Hicham Karmoussi a été "confiée en enquête au commissariat du 16ème arrondissement""Elle porte, selon les termes du plaignant, sur les éventuelles infractions de travail dissimulé, et exploitation de personne vulnérable", a précisé le parquet.

L'avocat de l'ex-majordome, Antoine Ory, a déclaré à l'AFP s'être constitué partie civile et attendre la désignation prochaine d'un juge d'instruction. Dans sa plainte de mars, cet ancien joueur de tennis professionnel de 48 ans affirmait avoir commencé au milieu des années 2000 à assister "NAK", puis avoir travaillé pour lui "à plein temps" à partir de 2011, année de l'arrivée de son patron à la tête du PSG. Le tout sans contrat de travail et en résidant chez lui.

Ses conditions de travail et de vie au domicile de Nasser Al-Khelaïfi "se dégradent" à partir de 2015, affirmait-il. Hicham Karmoussi assure en outre avoir "gardé" en 2017, sur demande de son patron, plusieurs documents confidentiels, dont "une clé USB contenant de nombreux contrats conclus" avec Jérôme Valcke, l'ancien secrétaire général de la Fifa, afin d'éviter qu'ils soient retrouvés lors d'une perquisition.

Une porte-parole du patron du PSG a déclaré, mercredi dans la soirée, que "ce que l'on semble oublier dans cette campagne complète de diffamation, c'est que Nasser Al-Khelaïfi est une victime dans ce dossier et qu'il a collaboré pleinement avec les autorités judiciaires depuis le premier jour". "Nous avons une confiance pleine et entière dans le système judiciaire français", a ajouté ce représentant.

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