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PSG-Monaco : tenu en échec au Parc, Paris redescend sur terre

Extraordinaires depuis le début de la saison, les Parisiens ont été freinés par les joueurs du Rocher, dimanche soir.

Article rédigé par Elio Bono, franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Lionel Messi face à Monaco, dimanche 28 août. (MATTHIEU MIRVILLE / MATTHIEU MIRVILLE)

Paris n'est plus sur son nuage. Malmenés durant une partie du match par des Monégasques décomplexés, les joueurs du PSG ont été contraints au nul (1-1), dimanche 28 août au Parc des Princes. Les Parisiens ont parfois été suffisants et inquiétants dans le premier acte, montrant des faiblesses inexistantes lors des démonstrations passées (5-0 à Clermont, 5-2 contre Montpellier, 7-1 à Lille). Le second acte, ponctué par un penalty de Neymar (70e), a été de meilleure facture. 

Etincelants jusque-là, ce PSG version Galtier a été, pour la première fois, poussé dans ses retranchements. Sans qu'il y ait péril en la demeure, quelques approximations peuvent inquiéter le nouvel entraîneur. Pris à la gorge par un pressing monégasque intense dès l'entame, les Parisiens ont souffert de l'absence de Vitinha. "On est allés les chercher très haut pour les laisser sans solutions"a glissé le portier Alexander Nübel, au micro de Prime Video.

Le but de Kevin Volland (20e) a, justement, été consécutif à une récupération de Mohamed Camara. L'Allemand s'est aussi nourri de quelques erreurs de la défense parisienne, à commencer par l'alignement approximatif de Sergio Ramos. Sur d'autres situations, Gianluigi Donnarumma n'a pas, non plus, toujours donné gage de sureté. Pour sa première titularisation, Renato Sanches a été quelconque. 

Trois poteaux pour le PSG

La flamboyance des premières sorties en ferait presque oublier que les joueurs découvrent un système - le 3-5-2 - rarement utilisé précédemment et avaient affronté, jusque-là, des adversaires au calibre moindre. Du reste, il n'y a pas franchement le feu au lac. Les statistiques sans appel (18 tirs à 4, 3 poteaux, 4 arrêts de Nübel) le montrent, personne n'aurait crié au scandale si Paris l'avait emporté par deux buts d'écart.

Car la justesse monégasque de l'entame s'est assez rapidement estompée. Rapidement privés de Volland sur blessure, les joueurs du Rocher se sont reposés sur la densité de leur milieu de terrain pour contenir les assauts parisiens. Dans un système à 3 défenseurs centraux taillé pour les contre-attaques, leurs occasions se sont pourtants comptées sur les doigts d'une main. Mais au sortir d'une élimination frustrante en C1 et d'un non-match contre Lens, l'objectif comptable a pris le pas sur la production d'ensemble. 

Contre ce Paris-là au petit trôt, cette approche minimaliste a suffi, car la folle séquence offensive des joueurs du PSG devait bien se terminer un jour. Sur le pont dès mercredi à Toulouse, les Parisiens devront être plus efficaces, à une semaine du début de la phase de poules de Ligue des champions.

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