Tour de France : Félix Gall remporte l'étape, Vingegaard enfonce Pogacar de plus de cinq minutes. Revivez la 17e étape entre Saint-Gervais et Courchevel

Article rédigé par Pierre Godon
France Télévisions
Publié Mis à jour
Le Slovène Tadej Pogacar sur la 17e étape du Tour de France entre Saint-Gervais et Courchevel, le 19 juillet 2023. (THOMAS SAMSON / AFP)
Le Slovène a perdu près de deux minutes lors du contre-la-montre de mardi. Il lui reste deux étapes de montagne pour tenter d'inverser la tendance.

Ce qu'il faut savoir

Un programme dantesque pour un rêve qui l'est tout autant. Sur le parcours de la 17e étape du Tour de France entre Saint-Gervais (Haute-Savoie) et Courchevel (Savoie), pas moins de deux cols de 1re catégorie, avant "le toit" du Tour, le col de la Loze, 28 km d'ascension, classé hors catégorie, qui amènera les coureurs à 2 300 mètres d'altitude. Tous les regards sont braqués, ce mercredi 19 juillet, sur Tadej Pogacar. Après une chute en début d'étapen, le Slovène compte se reprendre, après avoir cédé en 20 km de contre-la-montre, mardi, dix fois plus de temps qu'en deux semaines de mano à mano avec son rival, Jonas Vingegaard. C'est en tout cas l'une de ses dernières chances de ravir le maillot jaune au Danois d'ici aux Champs-Elysées. 

Ce direct est désormais terminé.

Le col de la Loze, véritable épouvantail. C'est seulement la deuxième fois que la Grande Boucle va emprunter ce "Galibier du XXIe siècle", rendu praticable depuis que les sept derniers kilomètres à partir de l'altiport de Méribel ont été goudronnés quelques mois avant le premier passage du Tour en 2020. Les cinq derniers kilomètres affichent plus de 10% de moyenne sur une pente irrégulière, avec des pointes à 24%. Cet enchaînement infernal de bosses et de petits replats arrive après 150 km de course. Au total, l'étape affiche 5 100 mètres de dénivelé.

Avant-dernière chance de chambouler le classement général. Pour le maillot jaune comme pour les accessits, il reste deux étapes, celle de mercredi et celle du Markstein, en Alsace, à la veille de l'arrivée, pour faire bouger les choses. On peut imaginer que les coureurs qui ont perdu gros sur le contre-la-montre, ou qui veulent accéder au top 5 ou au top 10, vont se lâcher. Soit sur le dernier col, soit dans une offensive d'envergure partie de plus loin. De plus, la lutte pour le maillot à pois (les points sont notamment doublés au sommet du col de la Loze) va encourager la formation d'une échappée d'entrée de jeu.