Tournoi des Six Nations : malgré le report de France - Écosse, pourquoi il ne faut pas rater Galles - Angleterre et Italie - Irlande ?
• Parce que le pays de Galles est de retour
Après une cinquième place décevante l’an dernier, le pays de Galles renaît de ses cendres. Alors qu'il n’avait connu qu’un seul succès en cinq rencontres lors du Tournoi précédent, le XV du Poireau connaît un départ canon dans cette nouvelle édition. Les hommes de Wayne Pivac sont toujours invaincus dans la compétition et sont, pour l’instant, deuxièmes du classement avec deux victoires, contre l'Irlande et en Écosse. De quoi les identifier comme la plus grande menace pour les Bleus en quête d'un premier succès dans le Tournoi depuis leur Grand Chelem en 2010. Par ailleurs, ce renouveau gallois porte un nom, et un visage juvénile : celui de Louis Rees-Zammit. Il faut dire qu’à seulement 20 ans, l’ailier est considéré comme un prodige du rugby dans son pays.
Auteur d’un essai contre l’Irlande lors de la première journée du Tournoi, le joueur de Gloucester s’est de nouveau montré à son aise contre l’Écosse, en inscrivant deux essais, dont un exploit personnel, faisant de lui le meilleur marqueur des Six Nations. "Pour son jeune âge, Louis a une attitude très mature, une volonté de travailler dur. S'il reste humble, et a faim de s'améliorer, je ne doute pas qu'il aura une grande carrière", expliquait son entraîneur à Gloucester, Johan Ackermann, l'an dernier, dans des propos rapportés par L’Équipe. Déjà comparé à son aîné George North pour sa précocité et pour son talent, Louis Rees-Zammit va tout faire pour poursuivre la révolte des Gallois, face aux Anglais.
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• Parce que Galles - Angleterre est déjà décisif
C’est sans doute le choc de la journée. D’un côté, le pays de Galles va tenter d’aller chercher une troisième victoire consécutive pour mettre la pression sur l’équipe de France, qui peut elle aussi encore rêver du Grand Chelem. De l’autre, le XV de la Rose, moins en confiance, s’est relancé face à l’Italie le week-end dernier. Il faut dire que les tenants du titre ont connu une véritable douche froide dès la première journée du Tournoi.
Les Anglais ont enregistré une défaite surprise face à l’Écosse, à Twickenham, après 38 ans d’invincibilité dans leur antre, et ont ainsi dit adieu au Grand Chelem. Mais les Britanniques peuvent encore espérer remporter les Six Nations, puisqu’ils sont troisièmes à trois points des Dragons et des Bleus. Quoi qu’il en soit, et même si elle ne joue pas ce week-end, l’équipe de France va forcément avoir un oeil, voire les deux, sur cette rencontre plus que jamais décisive dans la course au titre.
• Parce que l'Irlande vit des heures difficiles
Souvenez-vous quand, en 2018, les coéquipiers de Jacob Stockdale avaient balayé l’Europe d'un revers de la main et s’étaient offerts le troisième Grand Chelem de leur histoire. Trois ans plus tard, les choses ont bien changé. Après une petite troisième place dans le Tournoi des Six Nations l’an passé, derrière la France et l’Angleterre, le XV du Trèfle ne fait plus de vagues et semble en perte de vitesse. L’équipe est vieillissante, à l’image de son capitaine Jonathan Sexton, 35 ans, et un mot résume leur situation : la reconstruction.
Le sélectionneur irlandais, Andy Farrell, est conscient du travail qui l’attend : "Nous sommes une équipe qui s'est développée à bien des égards, mais nous sommes encore en train de rassembler les pièces", explique l'Anglais, père du capitaine de la Rose Owen Farrell, dans des propos rapportés par Le Figaro. Après deux défaites de suite contre le pays de Galles et la France, le Trèfle va tenter d'aller chercher sa première victoire dans la compétition, ce samedi face à l’Italie. D’autant plus que Conor Murray et Jonathan Sexton sont de retour dans le groupe.
• Parce que l’Italie veut éviter une énième cuillère de bois
29 défaites de rang. Cette série noire peut donner des sueurs froides à tous les passionnés italiens de ballon ovale. En effet, la dernière victoire de la Squadra dans le Tournoi remonte au 28 février 2015, contre l’Écosse. Une éternité. Depuis, les Azzuri restent sur cinq cuillères de bois consécutives, et leur présence dans le Tournoi des Six Nations est constamment remise en cause.
Outre leurs résultats assez médiocres, les hommes de Franco Smith ne progressent plus dans le jeu. Pire encore, ils régressent et ne font plus le poids face aux cinq autres pays engagés dans la compétition. Face à l’Irlande, ce samedi, le XV italien va, encore une fois, tenter de stopper l’hémorragie.
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