Match Paris FC/Lyon interrompu : "C'est une responsabilité partagée" pour Jean-Michel Aulas

La voix lasse, Jean-Michel Aulas s'est présenté face aux médias, vendredi 17 décembre, après les incidents qui ont conduit à l'arrêt du match de 32e de finale de Coupe de France entre le Paris FC et l'Olympique Lyonnais. Le président, déjà suspendu pour cinq matchs par la commission de discipline de la Ligue après les incidents survenus lors de OL-OM, a très mal vécu les nouveaux débordements survenus au Stade Charlety. 

"C'est dramatique pour le football. Ce soir (vendredi) on a vu encore des choses inacceptables", a d'abord déploré Jean-Michel Aulas. "Je ne sais pas encore exactement ce qu'il s'est passé. Je crois que les responsabilités sont partagées. Tout n'est pas à mettre sur le dos de nos supporters". Le président du club rhodanien s'est ensuite lancé dans un plaidoyer dans lequel il a expliqué que "600 supporters dans un stade qui n’est pas bien configuré, ça peut donner ce genre de déchaînement. Il a suffi à la pause que des gens viennent dans le parcage lyonnais et ça a provoqué cela".

Pierre Ferracci (président du PFC) : "Il y a une bande d'abrutis qui a tout gâché, et ce sont les supporters lyonnais"

Un argumentaire discutable et plus que contesté par son homologue du Paris FC, Pierre Ferracci, qui s'est dit "désabusé et en colère" au micro de RMC. "Il y a une bande d'abrutis qui a tout gâché, et ce sont les supporters lyonnais. Je suppose que l'OL a déjà préparé une version à dormir debout comme ils savent faire. (...) Aulas va devoir calmer ses énergumènes".

Pierre Ferracci, président du @ParisFC : " Aulas va devoir calmer ses énergumènes"#PFCOL pic.twitter.com/XGzrCWlH9z

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Devant l'incendie qui se propage, Jean-Michel Aulas a tout de même fait part de son intention de faire le ménage au sein des groupes de supporters de son club. "On prendra des mesures extrêmement sévères à l'encontre de tous les gens qui vont être identifiés. On connaît ceux qui devaient venir sur ce déplacement", a-t-il ainsi déclaré en conférence de presse. "D'autres sont sur la région parisienne et dont on n'a pas les identités. On est en train de porter plainte pour montrer que notre volonté est de sanctionner ceux qui le méritent mais aussi de trouver la responsabilité de ce qu'il s'est passé".

Mais "JMA", quoiqu'il arrive, aura bien du mal à défendre les intérêts de l'OL qui va certainement devoir traîner les agissements d'une certaine frange de ses supporters comme un boulet. La commission de discipline de la FFF devrait se réunir en urgence en début de semaine pour statuer sur le sort de ce 32e de finale et le facteur récidive ne plaide pas du tout en faveur de Lyon. La possibilité de donner match perdu sur tapis vert étant prévu dans les textes, une élimination administrative est tout à fait envisageable, en plus d'autres sanctions éventuelles (amende, interdiction de déplacements...).

"Des responsabilités partagées..."

"On prendra des mesures extrêmement sévères..."

"On va faire le ménage..."

"Les premiers jets de pétards sur les supporters lyonnais n'ont pas été faits entre Lyonnais."

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