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Incidents OL-OM : Jean-Michel Aulas suspendu cinq matchs ferme

La commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) a pris cette décision à la suite des propos du président de Lyon envers l'arbitre lors du match OL-OM arrêté le 21 novembre dernier.

Article rédigé par Denis Ménétrier, franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Le Président de l'Olympique lyonnais Jean-Michel Aulas, lors d'une conférence de presse le mercredi 10 juin 2020. (JEFF PACHOUD / AFP)

Après le club, c’est le président qui paie. Jean-Michel Aulas a été sanctionné de dix matchs de suspension, dont cinq ferme, ce mercredi 15 décembre par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP). Le dirigeant de l’Olympique Lyonnais était accusé d’avoir proféré des menaces à l’arbitre de la rencontre OL-OM, qui avait été arrêtée le 21 novembre dernier en raison d’un jet de projectile sur Dimitri Payet.

"Ça ne va pas en rester là"

Son club avait été sanctionné d’un retrait d’un point ferme il y a tout juste une semaine et le match entre Lyon et Marseille devra être rejoué à huis clos. En revanche, la LFP ne s’était pas encore penchée sur le cas de Jean-Michel Aulas, qui aurait donc mis la pression sur Ruddy Buquet, arbitre du match le 21 novembre dernier. C'est désormais chose faite.

Dans son rapport, transmis à la commission de discipline de la LFP pour que cette dernière puisse étudier les faits qui s'étaient déroulés le soir du 21 novembre au Groupama Stadium, Ruddy Buquet avait souligné qu’après avoir pris la décision de ne pas reprendre le match, Jean-Michel Aulas l’avait menacé. "La compétition dépend de la LFP, vous de la FFF, je fais malheureusement partie du Comex (le comité exécutif de la Fédération française de football, ndlr) et ça ne va pas en rester là", aurait lancé le président lyonnais à l’arbitre.

Aulas se défend d'avoir menacé l'arbitre

Après étude du dossier, la LFP a donc décidé de sévir à l’encontre du président lyonnais. Ce sera donc dix matchs de supension, dont cinq ferme, qui l’interdisent d’accès au banc de touche, au vestiaire d’arbitres et l’écartent de toute fonction officielle pour cette période. Après ces révélations de menaces, Jean-Michel Aulas avait indiqué n’avoir jamais proféré "tout mot négatif à l’encontre de l’arbitre".

Le président de l’OL a une nouvelle fois réitéré ses propos ce mercredi soir, sur les antennes de RMC : "J’ai beaucoup de respect pour M. Buquet, qui est probablement l’un des meilleurs arbitres à l’heure actuelle. La phrase a été prononcée une fois que le match était arrêté et cela concernait la gestion de l’arrêt d’un match, entre ce que doit faire l’arbitre et ce que doit faire le préfet. Ce n’était pas du tout une pression." La commission de discipline de la LFP en a jugé autrement.

Dans une interview accordée à L'Équipe ce mercredi soir, Jean-Michel Aulas a précisé qu'il ferait sûrement appel : "Je prends connaissance de cette décision mais je ferai probablement appel, car elle est injuste.La sanction entrera en vigueur à partir du 21 décembre, à 00h. 

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