Football : "Inadmissibles", "totalement disproportionnées", les sanctions contre le Paris FC et l'Olympique Lyonnais vécues comme une injustice par les supporters
Suite aux violences commises le 17 décembre au Stade Charléty, l'Olympique Lyonnais et le Paris FC sont exclus de la Coupe de France. Une injustice pour les supporters qui considèrent qu'ils paient à nouveau pour quelques individus isolés.
Le couperet est tombé après dix jours d'enquête et de passe d'armes : la rencontre interrompue le 17 décembre au Stade Charléty ne sera pas rejouée. Ce jour-là, des bagarres et jets de fumigènes éclataient en tribunes à la mi-temps et le match avait été définitivement interrompu. Alors pour marquer le coup, la Fédération Française de Football a frappé très fort lundi 27 décembre en commission de discipline : en plus d'être exclues de la Coupe de France, les deux clubs écopent de lourdes sanctions.
Le Paris FC, 3e de Ligue 2, devra jouer ses cinq prochains matchs hors du Stade Charléty. Jules, supporter du club, considèrent que ces sanctions complètement injustes n'arrêteront pas les violences. "On voit que la FFF a voulu frapper fort, mais encore une fois ce sont les mauvaises décisions, comme depuis le début de saison !", s'indigne-t-il. "Ils ne mettent que des sanctions collectives alors qu'il faut appliquer des sanctions individuelles."
"Nous, on vient au stade pour supporter notre équipe : il faut sanctionner ceux qui viennent au stade pour tout casser. Le Paris FC est dans une super dynamique et on va nous priver de suivre notre équipe à cause de quelques individus."
Jules, supporter du Paris FCà franceinfo
Des sanctions jugées disproportionnées
Côté lyonnais, les sanctions sont plus lourdes : entre autres, interdiction de déplacement des supporters à l'extérieur jusqu'à la fin de la saison. Mike était présent dans le parcage lyonnais lors de PFC-Lyon. Pour lui ces sanctions sont méritées mais disproportionnées en comparaison à d'autres affrontements entre supporters. "C'est totalement inadmissible ! Pour le match Nice-Marseille, il y a eu des joueurs agressés par des supporters et quand on voit qu'en retour, il n'y a eu qu'un point retiré et le match à rejouer, c'est totalement disproportionné !
Pour lui, Lyon "sert d'exemple" pour la FFF : "Là on a quelques hooligans qui prennent le club en otage car les joueurs et les supporters sont punis à cause d'eux." Certains hooligans lyonnais ont d'ailleurs été identifiés et exclus des tribunes pour une période de 18 mois.
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