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Affaire Vinicius : quatre personnes arrêtées à Madrid pour avoir pendu un mannequin à l'effigie du joueur brésilien

Ces arrestations sont relatives à des faits survenus en janvier dernier, en marge d'un derby contre l'Atlético de Madrid.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Vinicius Junior lors d'un match entre le Real Madrid et Getafe, le 13 mai 2023. (OSCAR BARROSO / SPAIN DPPI)

Quatre personnes ont été arrêtées en Espagne dans le cadre de l'enquête sur la pendaison fin janvier d'un mannequin à l'effigie de l'attaquant du Real Madrid, Vinicius Junior, a annoncé la police, mardi 23 mai.

Ces arrestations interviennent deux jours après de nouvelles insultes à caractère raciste proférées à l'encontre de la star brésilienne du Real à Valence, qui ont suscité une vague d'indignation dans le pays et à l'étranger. Une enquête a été ouverte par la justice espagnole à ce sujet.

Ces quatre personnes, interpellées à Madrid, sont accusées d'un "délit de haine", catégorie pénale incluant les délits racistes en Espagne, a précisé la police espagnole dans un communiqué. Trois d'entre elles sont des "membres actifs d'un groupe ultra de supporters d'un club madrilène", a ajouté la police sans toutefois identifier ce club.

Des incidents en marge d'un derby contre l'Atlético

Le mannequin portant un maillot de Vinicius avait été retrouvé pendu le 26 janvier sur un pont proche du centre d'entraînement des Merengues, sous une bannière portant l'inscription "Madrid déteste le Real". Ce jour-là, le Real Madrid avait remporté (3-1) un derby contre l'Atlético de Madrid en quarts de finale de la Coupe du Roi.

Après cet incident, le Real Madrid avait dénoncé un "acte raciste et xénophobe malveillant et répugnant" à l'encontre de son joueur de 22 ans, cible régulière d'insultes racistes, en disant espérer dans un communiqué que les "responsables" soient "punis". Une enquête avait été ouverte dans la foulée.

Les investigations, basées notamment sur des témoignages, ont permis d'établir que ces quatre supporters, "identifiés lors de matchs classés à haut risque" dans le cadre des "dispositifs de prévention de la violence dans le sport", sont soupçonnés d'être à l'origine de la pendaison de ce mannequin, souligne la police.

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