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Match Paris FC/Lyon interrompu : les deux clubs fixés le 28 décembre

Le 32e de finale de Coupe de France avait été interrompu à la suite d'incidents en tribune et de l'envahissement de la pelouse, vendredi.

Article rédigé par franceinfo: sport - Léo-Pol Platet
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
  (BERTRAND GUAY / AFP)

Jusque dans ses derniers jours, l'année 2021 aura été marquée par la violence dans les stades de football de France. Et ce, alors que les supporters ont longtemps été privés de tribunes à la suite de la crise sanitaire. Les derniers faits en date se sont produits au stade Charléty (Paris), à l'occasion du match de Coupe de France entre le Paris FC (Ligue 2) et l'Olympique Lyonnais, vendredi 17 décembre. 

Réunie en urgence le lundi 20 décembre, la commission de discipline de la FFF explique avoir lancé l'instruction. Parisiens et Lyonnais seront auditionnés le lundi 27 décembre. Puis, la commission de discipline rendra son verdict "au plus tard" le lendemain, mardi 28 décembre. Il y a donc peu de chances que le match soit donné à rejouer puisque les 16e de finale de la compétition se dérouleront le week-end suivant, les 2 et 3 janvier 2022. Le vainqueur du match doit affronter Nice.

Des débordements dans le parcage lyonnais

Ce verdict déterminera les responsabilités des deux clubs dans les incidents survenus à Charléty. Des échauffourées avaient éclaté dans le parcage lyonnais à la mi-temps du match. Le score était alors de 1-1. Des supporters ont lancé des fumigènes et de nombreuses bagarres ont été déclenchées. Des personnes ont quitté la tribune pour se tenir à l'écart des débordements, en allant se placer sur la piste d'athlétisme qui borde le terrain, entraînant un important mouvement de foule. Les forces de l'ordre sont intervenues alors que le speaker du Paris FC lançait des appels au calme. 

Dans un second temps et alors que les 22 acteurs du match étaient revenus sur la pelouse, des dizaines de personnes ont envahi la pelouse du stade Charléty. Escortés par les services d'ordre, les joueurs ont regagné les vestiaires. L'arbitre de la rencontre, Jérémy Sinat, a dans un premier temps retardé le coup d'envoi de la seconde période. Après une cinquantaine de minutes d'attente, il a finalement décidé de ne pas reprendre la rencontre. 

Les versions des présidents s'opposent

Après ces incidents, la désormais traditionnelle passe d'arme médiatique a vu s'opposer les deux présidents. Premier à s'exprimer, Jean-Michel Aulas, le président de l'OL a évoqué une "responsabilité partagée" entre supporters parisiens et lyonnais. Celui qui est en ce moment suspendu suite à des faits de violence lors d'un autre match a également assuré que "tout n'est pas à mettre sur le dos de nos supporters [Lyonnais]". 

"Après la mi-temps, soyons clairs, il n'y a pas d'ambiguïté là-dessus, le groupe des Ultras lyonnais s’est déchaîné, lui a répondu Pierre Ferracci, président du PFC. Ces gens-là n'auraient jamais dû mettre les pieds à Charléty, tout simplement." 

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