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Intermittents du spectacle : une concertation sur la prolongation de l'année blanche engagée fin avril avec les partenaires sociaux

Les intermittents du spectacle réclament une prolongation d'un an de l'année blanche, mise en place pour le moment jusqu'à fin août.

Article rédigé par franceinfo Culture avec AFP
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 2min
Touchés de plein fouet par la crise, les intermittents se sont déjà fortement mobilisés en France en occupant des théâtres - ici, l'Odéon - pour réclamer une meilleure prise en compte de leurs difficultés. (MYRIAM TIRLER / HANS LUCAS)

Le ministère de la Culture a indiqué le 21 avril qu'une concertation "va s'engager d'ici la fin du mois d'avril avec les partenaires sociaux" concernant l'année blanche accordée jusqu'à fin août et dont les intermittents demandent la prolongation d'un an. Cette phase suit la remise aux ministres du Travail Elisabeth Borne et de la Culture, Roselyne Bachelot, d'un rapport d'André Gauron, conseiller maître honoraire à la Cour des comptes, sur la situation des intermittents après le 31 août 2021.

Un réaménagement possible de l'année blanche

Ce document distingue "deux grandes options de sortie de l'année blanche". La première est "l'aménagement des conditions d'examen des droits au 1er septembre", avec notamment, comme piste, une "future date anniversaire" qui "pourrait être décalée (par exemple le 28 février 2022 ou le 30 avril 2022) pour les intermittents empêchés de retrouver un contrat en 2021". La seconde est "la prolongation des droits" pour un an, ou pour des durées "plus courtes (par exemple de quatre mois, jusqu'à fin décembre)".

"Les scénarios élaborés (...) postulent implicitement un retour progressif à la normale dans le courant de l'année 2022", peut-on lire dans les conclusions. Ces scénarios "ne se veulent pas une prévision mais une simple aide à la prise de décision en articulant (...) la période de crise sanitaire avec celle post-crise que laisse espérer une large vaccination", expose encore le rapport.

Parmi les scénarios, "la mission n'a pas retenu l'hypothèse d'une reprise qui pourrait être avortée. Si elle estime sa probabilité faible, elle n'écarte pas la nécessité de procéder le moment venu à de nouveaux ajustements".

En 2020, le président Emmanuel Macron avait décidé d'accorder une année blanche aux intermittents qui, en raison de la fermeture des théâtres et des cinémas et de l'annulation des grands festivals d'été, n'avaient pas pu faire les 507 heures qui leur sont requises sur douze mois pour toucher des indemnités. Ce dispositif arrive à terme en août et les intermittents réclament qu'il soit prolongé jusqu'à août 2022 en raison des incertitudes sanitaires.

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